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Critique de caronmahaut


Lamento : Air triste et plaintif, chant de douleur. Ce livre rajoute une définition à ce mot : dissection d'un coup de foudre. Pendant les deux tiers de l'histoire la narratrice, anonyme, va essayer de définir ce qu'est le coup de foudre. Comment cela arrive t-il ? Comment le vivre ? Quelles sont les conséquences d'un tel évènement mais aussi quelles en sont les limites ? Quand est-ce que cela se termine ? Cette histoire est contée de manière anonyme. Nous ne connaissons pas le nom de la narratrice, ni celui de son amour, amant ou d'aucun autre personnage. Comme s'il s'agissait d'une conversation entre proche, nous n'avons pas besoin de savoir leur nom, nous les connaissons. C'est d'ailleurs l'intention de l'autrice, il s'agit d'une mère qui raconte son histoire à sa fille. Cet anonymat rend cette histoire universelle, elle pourrait arriver à n'importe qui. La plume de l'autrice est unique, reconnaissable à ces longues phrases descriptives qui entassent détails et métaphores tout du long. Aujourd'hui, il est important de noté lorsque le style d'un auteur ou d'une autrice ressort. On ne peut cependant passer à côté de la violence qu'on trouve dans ce récit. Une violence misogyne et raciste ! (Le N-word est utilisé dans cette traduction et en 2023 c'est inadmissible).
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