AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de tointoin


Gennevilliers 1973.
Laurent Maffre fait un travail de mémoire qui s'apparente à un devoir de mémoire.
Dans le dénuement des cités de transit, des familles ont vécu un système de mise à l'écart, d'exclusion, d'invisibilité.
C'est l'humiliation des hommes à l'usine, le quotidien des femmes dans la cité qui n'est qu'un vaste chantier, un environnement qui ne veut pas des enfants.
De toute façon, il n'y a que des arabes dans la cité de transit 51.
Sauf le gardien qui est français.
La communauté est respectueuse à l'excès du pays d'accueil, la France.
Mais les Français méprisent cette première vague d'immigration algérienne, servile, discrète, besogneuse.
Dans l'abandon, la communauté s'organise, retrouve des règles et partage une culture commune.
La vie est toujours la plus forte.
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}