AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bricoli


L'amour, c'est comme un jour…
A 17 ans, la narratrice est reçue à l'Ecole des variétés de Paris. Elle confesse son isolement dans cet univers singulier, se dit timide, naïve et curieuse. Rapidement, elle tombe sous le charme d'un pédagogue fascinant, tendre et pourtant exigeant qu'elle nommera régulièrement « l'homme slave », tout en fournissant d'emblée son identité : Francis Morane.
Murielle Magellan n'élude aucunement l'aspect autobiographique du récit. Elle va même jusqu'à alterner son histoire contée douze ans après la mort de Morane et des extraits de carnets personnels précieusement conservés dans lesquels elle puise, n'hésitant pas à créer parfois une distance émouvante entre les deux pôles.
N'oublie pas les oiseaux est un étrange récit de vie, car sans jamais cesser d'affirmer son caractère véridique, l'auteure parvient pourtant à atteindre une sorte d'universalité. Dix-huit années séparent la jeune fille candide et exaltée de la femme meurtrie mais affermie, des années d'attente, de bonheur intense, de trahisons et de tourments. Plus Murielle Magellan confie les secousses de son parcours personnel, plus le lecteur est saisi par la sensation d'être personnellement impliqué, comme si avouer le vrai confère à la parole la puissance fictionnelle !
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}