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Critique de Chroniqueuse


L'Art nouveau est un mouvement artistique innovant qui attire mon attention dans certaines créations . Et voilà que je me retrouve avec un livre bien intrigant , “Le baiser de Gustav “ par Martine Magnin , paru aux éditions Pierre Philippe , dont le titre et l‘illustration sont une référence au célèbre peintre symboliste autrichien Gustav Klimt.

L'entrée de ce roman présente une courte biographie de Gustav Klimt en évoquant la complexité de ces oeuvres. Une interrogation s'impose à nous , quel est le rapport avec l'histoire ? Martine Magnin nous invite à comprendre le lien existant , une démarche que je trouve plutôt intéressante .

Le cerveau de Lucie est en pleine ébullition , son corps est inerte sur son lit d'hôpital . Elle est sujette à des sensations étranges , elle ne se reconnaît plus . La fatigue est intense et puise son temps de réflexion . Sa mémoire est trouble comme une vague dans la mer .Le sommeil est un échappatoire à toutes ses craintes qui se diffusent dans son esprit.

Dans cette chambre d'hôpital , des personnes aimantes en plein désarroi se trouvent continuellement au côté de Lucie . Son coma a induit une peur intense dans leur coeur . Dans l'attente de son réveil , le temps semble infiniment long et épuise leurs certitudes .

Lucie laisse un vide énorme dans la vie de Guillaume son mari et de ses petites jumelles , de sa soeur Clémence , et de sa meilleure amie Sohpie .

Martine Magnin nous entraîne dans une narration qui s'alterne entre les différents personnages, graduellement elle évoque un fait dramatique survenu un jour qui se voulait inoubliable , pour nous faire comprendre l'atmosphère inquiétante qui règne au départ.

En un jour merveilleux en compagnie de son père, Lucie visite une exposition au Grand Palais sur les oeuvres de Gustav Klim. Etant une passionnée de ce peintre, son bonheur est indescriptible mais sera de courte durée. Un terrible attentat a lieu provoquant des dégâts considérables ôtant la vie à son père et la laissant vivre dans l'inconnu . Elle se retrouve dans le coma avec un cerveau endommagé et un avenir incertain.

Un malaise évident tournoie continuellement , induisant des craintes du lendemain pour toute la famille . Ce combat incessant avec le néant puise tout de même des ressources inimaginables . le conflit intérieur est perceptible, c'est assez perturbant de vivre dans l'incertitude et ceci se comprend aisément.

Le baiser de Gustav”répand l'amour, sème des sourires et des larmes. Martine Magnin nous mène vers une renaissance de soi tout en évoquant les oeuvres du peintre . Une liaison apparente se peint progressivement , induisant des interrogations sur l'existence . La découverte de l'âme , du corps , est constante ,. L'écrivaine nous plonge doucement dans un processus d'exploration de soi et de l'autre . le renouvellement est profond et intense!

Une lecture agréable à lire .
Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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