Désert, ô désert, délivre-moi de ma peine...
Si tu éprouves de la difficulté à évaluer la distance qu'il te reste à faire. Mathilde, concentre-toi, sur celle que tu as déjà effectuée.
Marcher. Découvrir. Partager. Il y a toujours pire que soi, même si nous en doutons...
Mathilde, qui préfère poser des questions plutôt que d'avoir à se confier. C'est dur, de se livrer à des étrangers. Pourtant, souvent même, c'est beaucoup mieux que de le faire à ses proches. Les solutions viennent régulièrement de sources inattendues.
C'est dommage d'oublier ce qui a été positif pour ne voir que ce qui est douloureux. Mathilde ne se doute pas de tout ce qu'elle possède, de tout ce qui est possible, des choix qui s'offrent à elle. C'est normal. Quand on a si mal, on ne voit que la partie visible de l'iceberg, l'arbre qui cache la forêt. On ne devine pas ce qui germe en douce, à l'abri des regards.
Et puis, la vie a besoin du silence du désert pour peaufiner leur rencontre, à ce petit groupe. Ça se célèbre, les croisées de chemins. Surtout lorsqu'elles sont prédestinées.
Ne néglige jamais l'importance d'un rêve. Ne juge jamais la fonçons dont la vie t'y emmène...
Pourquoi les autres nous semblent-ils toujours si heureux alors que chez nous, un ouragan vient de tout dévaster ?
La vie ne nous laisse guère le choix de nous apitoyer sur notre sort. Il faut avancer, coûte que coûte...
Il suffit d'un petit rien, parfois, pour changer un grand tout...