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Critique de LivresseDeLire
Naguib Mahfouz est un écrivain égyptien, né dans une famille de la petite bourgeoisie cairote, qui a été extrêmement profilique. Écrivain majeur de la littérature arabe, il a écrit plus d'une cinquantaine de romans et nouvelles, dans un style essentiellement réaliste, ses romans ayant principalement pour cadre le Caire contemporain. Nombre de ses romans ont été adaptés au cinéma.
Écrivain engagé, chroniqueur du peuple et du vieux Caire, Naguib Mahfouz sera victime d'une tentative d'assassinat en 1994, qui le privera de l'usage de sa main droite.
Il sera, en 1988, le premier écrivain arabe à recevoir le prix Nobel de littérature.
Dans Miroirs, il nous offre une fresque culturelle, historique et politique de l'Egypte sur plusieurs décennies, par l'intermédiaire de 50 portraits (un différent par chapitre) d'anonymes qui ont traversé sa vie. de cette oeuvre atypique, à mi-chemin entre l'autobiographie, le journal intime et le recueil de nouvelles, avec quelques aspects théâtraux par moment, se dégage énormément de nostalgie et de tendresse. Les personnages qui nous sont présentés (famille, amis d'enfance, collègues, simple connaissance…), plus ou moins importants pour l'auteur, sont profondément humains, imparfaits, pleins d'ombres et de lumière, de contradictions, mais Naguib Mahfouz en dresse un portrait bienveillant empli d'humour et d'affection. Leurs histoires se répondent, se mêlent et s'entrecroisent entre elles, avec celle de l'auteur et celle du Caire et de l'Egypte.
C'est aussi l'occasion pour lui de montrer les tours, parfois tendres, parfois cruels, toujours surprenants, que le destin réserve et l'empreinte, aussi infime soit-elle, que laissent en nous chacune des âmes qui croisent notre vie.
Une oeuvre tendre et poétique qui m'a énormément touchée. Je suis sous le charme et j'ai envie de lire tout de suite d'autres oeuvres de Naguib Mahfouz ♥️
Écrivain engagé, chroniqueur du peuple et du vieux Caire, Naguib Mahfouz sera victime d'une tentative d'assassinat en 1994, qui le privera de l'usage de sa main droite.
Il sera, en 1988, le premier écrivain arabe à recevoir le prix Nobel de littérature.
Dans Miroirs, il nous offre une fresque culturelle, historique et politique de l'Egypte sur plusieurs décennies, par l'intermédiaire de 50 portraits (un différent par chapitre) d'anonymes qui ont traversé sa vie. de cette oeuvre atypique, à mi-chemin entre l'autobiographie, le journal intime et le recueil de nouvelles, avec quelques aspects théâtraux par moment, se dégage énormément de nostalgie et de tendresse. Les personnages qui nous sont présentés (famille, amis d'enfance, collègues, simple connaissance…), plus ou moins importants pour l'auteur, sont profondément humains, imparfaits, pleins d'ombres et de lumière, de contradictions, mais Naguib Mahfouz en dresse un portrait bienveillant empli d'humour et d'affection. Leurs histoires se répondent, se mêlent et s'entrecroisent entre elles, avec celle de l'auteur et celle du Caire et de l'Egypte.
C'est aussi l'occasion pour lui de montrer les tours, parfois tendres, parfois cruels, toujours surprenants, que le destin réserve et l'empreinte, aussi infime soit-elle, que laissent en nous chacune des âmes qui croisent notre vie.
Une oeuvre tendre et poétique qui m'a énormément touchée. Je suis sous le charme et j'ai envie de lire tout de suite d'autres oeuvres de Naguib Mahfouz ♥️
