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Critique de jeandubus


Un simple calcul partant de la naissance de Charif Madjalani en 1960 nous informe que l'auteur s'est substitué à son père qui avait 16 ans en 1941, pour faire ce récit pseudo autobiographique.

Simone fille de Chahib Khatarr, un notable chrétien est enlevée par Hamid Chahid bras droit de son père à l'usine. (4èmè de couv').

Le père de Charif Madjalani a un compte à régler avec la famille de Chahib Khatarr,et de son potentat qui imposa pendant quarante ans une poigne solipsiste sur le quartier de Marsad, qui « comme chacun sait » (sic) est au Sud de Beyrouth.

Chahib est un despote sans culture et sans conscience, ce qui lui permet de traverser quarante ans de conflits mondiaux et locaux sans se soucier plus que ça de ce qu'il pourrait advenir. Il règne sur son tas d'or et se contente finalement de flatteries et de conversations avec des voisins moins fortunés, qu'il méprise et qu'il moque.

C'est assez plaisant de constater qu'au Liban qui fut pour nous tous une terre de combats sanglants et de luttes fratricides et religieuses, on peut s'affranchir de l'histoire et ne garder, sans doute par aveuglement, que la vérité d'une filiation entre un maître et son régisseur.

Charif Madjalani, professeur de lettres françaises au lycée Saint Joseph de Beyrouth, franchit la ligne jaune sans émotion et dans un excellent français.
Allégeance filiale peut-être, mais un faux nez ne fait pas un vrai auteur.

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