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Critique de lafilledepassage


Après le très beau «l'Archipel d'une autre vie », je sors de « ce temps du fleuve Amour » avec un sentiment de déception. Même si la musique de Makine est toujours aussi touchante, ses mots toujours aussi parfaitement choisis pour décrire les paysages de la taïga grandioses et fragiles à la fois, j'ai trouvé ce roman monotone et longuet (les nombreuses digressions sur Belmondo m'ont lassée à la longue, je l'avoue).

Avec parfois cette impression d'être cernée, de sentir un carcan autour de moi. Peut-être cet hiver (quasi) perpétuel ? Peut-être ces vies étriquées où les choix sont l'exploitation forestière, la recherche d'or ou le gardiennage du camp de travail tout proche ? Peut-être cet horizon bouché sans espoir de fuite, d'exil ? Ou tout simplement l'absence du féminin dans ces contrées arides où la féminité des habitantes s'épuisait dans leur rude résistance au froid, à la solitude, à l'absence de tout changement prévisible ?

Et puis – détail, je sais, je sais, mais il faut néanmoins que j'en parle - l'apparition quasi systématique des points de suspension en fin de paragraphe m'a plus qu'irritée. Comme si l'auteur ne savait pas mettre le point final. Comme si l'auteur n'assumait pas ses mots, ses phrases. Comme s'il voulait nous en dire plus. Ou autre chose. A la longue, cela donne une impression de brouillon que je n'ai pas aimé. Dommage.
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