AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bfreys


Jacques Dorme a vécu un bref amour avec Alexandra. Pilote, il survole le pays dans la liaison Alsib, Alaska-Sibérie, Quand le narrateur pense à lui, il éprouve une "sensation de mutité", comme s'il était incapable de trouver les mots pour en parler. Alexandra et Jacques Dorme dansent au son de l'accordéon, "ils regardent le ciel sans blêmir et la terre sans rougir".
Et puis il y a Village, l'ami du narrateur, "le paria le plus méprisé de l'orphelinat, et le plus libre", qui meurt dans une bagarre. Et l'estran, "le pays refuge où il lui était encore possible de rêver" au milieu des vestiges de la bibliothèque de Samoïlov. A l'orphelinat, le narrateur découvre la lecture, qui lui permet de trouver ce dont il est privé : l'attachement à un lieu, une mythologie personnelle, un passé familial, la "divine liberté de réinventer la vie, de la peupler de héros". Enfin, un prêtre qui invite à prier "pour ceux pour qui personne ne prie", expression "d'une justesse poignante". Bouleversant.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}