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Critique de bfreys


L'amour humain, Makine essaie d'en esquisser les contours. Elias Almeida est le personnage central : Elias, c'est un jeune prophète, comme l'indique son nom, célèbre pour sa lutte victorieuse contre Baal. C'est un Noir : "le froid extrême noircit la peau plus que la brûlure du soleil", en Sibérie. "Enfant masqué", sa mère est tuée quand il est tout petit. Alors Anna apparaît : "Sans l'amour qu'il portait à cette femme, la vie n'aurait été qu'une interminable nuit." Cet enfant "priait comme un enfant qui n'avait jamais appris à prier." Mais "au lendemain du rêve", ce temps d'apprentissage de la vie, Elias prend les armes et devient un révolutionnaire professionnel." Il fuit Anna, il suit le Président Agostinho Neto, et il fait...place nette. Dans "L'homme qui aimait", Elias disparaît, lui, l'homme qui aimait. Mais cette disparition ne signifie pas que l'amour qu'il portait en lui disparaît. "Durant toute sa vie, il aurait l'impression de se rappeler chaque minute passée avec elle, chaque angle de rue qu'ils tourneraient, chaque aquarelle des nuages au-dessus de leurs têtes. Et pourtant, dans les moments les plus proches de la mort, donc les plus vrais, c'est cet instant-là qui reviendrait avec la patiente douleur de son amour : la senteur amère de la neige, le silence d'une chute du jour et ces yeux qui l'avaient retenu debout." L'amour humain, aussi complexe que l'homme qui le porte en lui.
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