Voici le deuxième roman de la tétralogie osmondienne, oeuvre que je trouve fascinante à bien des égards et dont on devrait parler un peu plus. Laura Baroncelli, personnage clé du premier roman est retrouvée ici à deux moments (p.106 et 249) témoignant bien d'une continuité dans l'oeuvre osmondienne. Mais il ne s'agit pas d'une continuité chronologique.
Ce n'est qu'en 2011 que
Gabriel Osmonde est démasqué. Il s'agit en fait d'
Andreï Makine, ou du moins de l'écrivain disant s'appeler ainsi car l'on sait désormais qu'il ne s'agit pas de sa véritable identité (1). Pourtant, à y regarder de plus près, des indices nous étaient très tôt donnés par l'auteur. Je pense par exemple à ce personnage qui « ressemble à
Pierre Loti » (p.34). Quel écrivain français actuel sait à quoi ressemblait
Pierre Loti, auteur aujourd'hui sous-estimé et presque oublié ?
Andrei Makine dit avoir aimé – il parle même de filiation littéraire –
le Roman d'un enfant de cet écrivain, roman qu'il qualifie de « pré-proustien » (2). Lui seul est capable d'écrire :« La cabine du passager qui ressemble à
Pierre Loti (…), mais à un
Pierre Loti plus mélancolique et sans brio ».
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