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Critique de marietjf


Christoforos, 21 ans, vit avec son père, 53 ans, On est en Grèce, près de Ioannina. Pas de voiture, le père prend le bus le vendredi. le village s'est vidé, 12 habitants, pas plus..."De fait, il n'y avait plus de villages, juste des gens oubliés".

Le monde a basculé. On ne sait pas trop comment ni pourquoi. On le comprend à mi-mots, la pollution, l'eau souillée, la maladie, la mort. La forêt est déboisée, le lac est noir, les camions sont au cimetière. Pour trouver des choses, le père traîne dans les maisons abandonnées.

Dans ce court roman, Michalis Makropoulos dépeint un futur indéfini. Mais le lecteur le sent suffisamment proche pour être touché et captivé par ce récit d'un monde qui a été mais qui n'est plus. Subsistent les souvenirs et un choix : rester ou partir habiter dans les maisons construites plus loin.

C'est dur, noir comme l'eau des lacs, incertain comme celle qu'ils boivent et qui a rendu malade beaucoup d'entre eux. C'est touchant aussi comme cette relation père-fils, ce lien puissant qui les relie à la vie.

Un futur sans espoir, des conséquences environnementales que l'on sent tous inéluctables... Michalis Makropoulos livre ici un récit mélancolique comme le témoignage d'un futur proche, un avertissement.
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