La BD convient parfaitement au traitement de cette histoire de calligraphie, de peinture et de poésie. L'auteur
Antoine Bauza s'est complètement approprié la culture japonaise pour nous entrainer dans un scénario riche, au rythme du cheminement du maitre calligraphe et de sa jeune disciple. C'est donc une histoire de transmission et d'apprentissage, de l'art et de la vie. On est avec eux dans la contemplation et dans l'épure, comme un haïku où trois vers et dix-sept syllabes suffisent pour situer le temps et nommer l'émotion. L'illustrateur Maël sert le récit avec des planches d'aquarelle, simples et détaillées, dans des tons neutres et peu contrastés, parfois presque des estampes. Pour finir, les calligraphies de
Pascal Krieger ajoutent une touche d'authenticité à l'ensemble d'artiste.
Une très bonne BD que j'ai appréciée de lire, avec lenteur et délicatesse.
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