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Critique de marina53


En Champagne pouilleuse, le lieutenant de gendarmerie Roland Vialatte est toujours sur le front à la recherche de l'assassin des jeunes femmes que l'on retrouve égorgées, une lettre d'adieu écrite de la main du tueur sur elle. En première ligne, il retrouve une vieille connaissance, la caporal Gaston Peyrac. A la tête de jeunes recrues, des repris de justice à peine sortis de l'enfance, il a bien du mal à croire que l'un d'eux pourrait être le meurtrier comme le suppose Vialatte. Tandis que les ripostes ne cessent de part et d'autre, que le sang coule, que les hommes doivent affronter toutes ces horreurs et que l'un d'eux, Jolicoeur, blessé et coincé entre les deux lignes de front, sert d'appât aux boches, Vialatte doit continuer à mener son enquête...

L'enquête, ici dans ce deuxième volet, est reléguée au second plan tant la Guerre est omniprésente. L'on est en première ligne, et ce, dès les premières pages, criantes de vérité, dans lesquelles Maël réussit un rendu magnifique de ces combats. Les investigations de Vialatte pour débusquer le coupable des meurtres paraissent bien absurdes tant la violence règne, les compatriotes tombent les uns après les autres et que le sang coule à flot. le scénario est toujours aussi captivant et bien ficelé. Les scènes se suivent avec un intérêt grandissant et l'on se prend d'affection pour ces soldats. le coup de crayon réaliste de Maël est magnifique, les couleurs tristes créent une atmosphère plus que jamais oppressante et il nous offre de très belles aquarelles.

Notre Mère la guerre, Deuxième complainte au son des canons...
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