Et pourtant, même une histoire aussi invraisemblable cachait une note de réalisme bien supérieure à ce que l’on pouvait imaginer, pas même peut-être les scénaristes en 1998 : en effet, en décembre 2005, une enquête a révélé au monde entier qu’en Chine, les organes des condamnés à mort étaient effectivement utilisés pour des transplantations. Avec le soupçon que, dans un entrelacement macabre de causes et de conséquences, on aurait parfois eu recours à la peine de mort afin d’avoir des organes frais et sains à transplanter.