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Critique de Poussa


Mesdames et messieurs, je vous présente Nestor Burma, patron de l'agence de détectives Fiat Lux. Nestor Burma, l'homme qui met le mystère KO.

Bon certes, quand nous le rencontrons, Burma est prisonnier de guerre dans un Stalag. On lui amène un nouveau prisonnier récupérer par les gardes. L'individu est mal en point, amaigri, manifestement torturé et devenu amnésique. Et les nazis n'y sont pour rien, promis.

Le mystérieux prisonnier va d'ailleurs mourir en criant à Burma ces mots "Dites à Hélène, 120 rue de la gare"...

L'intrigue commence ainsi et nous fait voyager entre le camp, la France libre et Paris occupé, dans ce premier volet des enquêtes de Nestor Burma.

Nous y rencontrons les amis récurrents du détective : Faroux, Hélène, Covet le pigiste.

Si l'intrigue ne nous semble plus si complexe, elle reste bien construite et Paris apparaît elle-même comme un personnage principal, nous emmenant des bas fonds de la banlieue aux rues de Paname sous le bruit des bottes.

Si vous préférez les images, l'adaptation réalisée par Tardi est des plus fidèles et sublime encore le texte. D'ailleurs, dans ma tête (et dans celles de beaucoup d'autres, je pense) Burma a cette tête de boxeur, imaginée par Tardi (pas celle de Guy Marchand, heureusement).
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