AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de jcjc352


Dans cet épisode initialement intitulé « Le sapin pousse dans les caves » situé dans le 6e arrondissement, Leo joue la paresse : il faut une bonne moitié de bouquin pour accéder à quelque chose malgré tout d'assez informe.


Il commence par délayer sa culture « underground » au propre comme au figuré et réussi à placer quelques bons mot mais on a vu mieux et cela ne suffit pas pour rendre affriolant notre Nestor qui semble assez atone.

Les seconds rôles sont inexistants et Nestor sans Hélène …c'est pas jojo. Ici Leo la fait rougir sans répit: ce n'est plus une secrétaire mais une tomate. Quelques roucoulements assez conventionnels
assez bref ...

le journaleux éponge, ces collaborateurs: occultés ainsi que la pègre et Florimond le bourre.
Nestor nage un peu dans son scénario: le costar est trop grand.

Leo nous braque, ainsi que Nestor d'ailleurs, sur un gros poussah d'écrivain en surproduction de page blanche et d'alcool, du menu fretin littéraire issu d'ascendance prix Goncourt , un dépressif , un marlou et un scénario à bout de souffle.
Burma éponge une bonne biture et c'est tout malgré sa soif constante.

Burma n'est même pas tabassé tout juste se prend-il une porte cochère dans la trombine, certes poussée avec véhémence par un loustic, et une gêne au postérieur due, non pas à un coup de pied au derche, mais à un ressort sournois de matelas

Toutefois Malet arrive à caser deux macchabées quand même, dont un noir, de l'inédit, mais il ne compte pas car on ne l'a pas vraiment vu.
Et comme le compte n'y est pas on rajoute encore deux macchabées et un demi moribond…
Et c'est pour ça que je mettrai une troisième étoile.

J'explique:Malet concocte, on est en 1955, une scène qui deviendra célèbre : une sorte de duel à trois dans un salon de littéraire avec lumières presque tamisées et projection de film, défouraillage à tout va qui fera des clients pour la morgue de Florimond.

Dix ans plus tard en 1966 Sergio Leone fait de même et réalise «Il buono, il brutto, il cattivo » (Le Bon, la Brute et le Truand)  mais dans une arène pierreuse , le regard fiévreux en plus et le «Toscano » cigarillo italien très viril

La différence entre les deux ? Très babillard chez Malet et un tantinet jacasseur et excessivement taiseux chez Leone mais parfois le silence est d'or

« les personnages les plus intéressants sont les anarchistes » dit Leone ça tombe bien car Burma a un petit coté anar plutôt apache!
Voilà vous savez tout !

Ceci dit pas terrible ce Burma
Commenter  J’apprécie          51



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}