Ce conte, appartenant à la collection « petits contes de sagesse » commence de rude manière pour terminer de façon plus heureuse.
La Gardavie était un royaume heureux et prospère. Mais dévasté par la guerre, il n'en reste plus que cendres et désolation. le roi a décrété un deuil national. Or un jour un garde découvre un jeune garçon en loques, qui sourit. Accusé d'être un étranger clandestin qui ne respecte pas la douleur du pays et les morts que l'on pleure, il est arrêté, jugé et condamné à mort par pendaison. Il doit passer devant le roi pour une improbable grâce. Et là un sourire va tout changer. le sourire qu'il adresse, lui qui va mourir, à la fille rescapée du roi, qui est si triste. Un sourire « malgré lui » se défend-il auprès du roi en fureur : « c'était plus fort que moi, ça m'est venu du plus profond de moi… ». La fille du roi sourit à son tour, puis le roi de voir sa fille sourire, puis…
Un très joli conte sur la vie et l'espoir plus forts que les chagrins, magnifiquement raconté par
Jean-Hugues Malineau, dans un style direct, parfois dur, parfois poétique, qui va droit au coeur.
Les petites illustrations de
Marcelino Truong s'accordent parfaitement à l'histoire.
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