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Critique de PascalMalosse
Critique de Jean-Pierre Andrevon dans l'écran fantastique de Novembre 2020 :
"Encore des nouvelles fantastiques d'un auteur qui en a fait sa spécialité. Point de références avouées ou lisibles ici, mais des textes courts en général dont Malosse a choisi l'ancrage géographique précis et documenté : un chantier de tours qui s'élèvent plus vite qu'elles ne devraient, l'île italienne de Trinari qui semble avoir été abandonnée du monde, une salle de cinéma lors d'une première où ce qui arrive dans les travées est le reflet de ce qui se passe à l'écran. L'auteur abandonne parfois le quotidien pour plonger dans la fantasmagorie, ainsi de "La Cathédrale", où un jeune séminariste se perd dans un labyrinthe végétal d'un lieu de culte qui "dépasse en taille l'imagination humaine, telles des couronnes tressées, ses étages aux milliards de branchages grimpent vers le ciel... " Tous racontés à la première personne, les récits mettent en scène des personnages souvent pitoyables, en tout cas dépassés par ce qui leur arrive, ainsi de cet invité à une fête somputeuse qu'on prend pour le "Prince", mais qui lorsque l'erreur est découverte, va le payer cher (Erreur de classe). Ce qui n'empêche pas certains récitants d'avoir la dent dure (Le Jeu) "Crise cardiaque ! Edgard White, mon père, rend enfin l'âme. La boisson et l'opium auront eu raison du monstre." Autant de textes qui charment et surprennent, mais auxquels on se permettra un léger reproche : les chutes pas toujours au niveau de ce qu'on pouvait en attendre. "
"Encore des nouvelles fantastiques d'un auteur qui en a fait sa spécialité. Point de références avouées ou lisibles ici, mais des textes courts en général dont Malosse a choisi l'ancrage géographique précis et documenté : un chantier de tours qui s'élèvent plus vite qu'elles ne devraient, l'île italienne de Trinari qui semble avoir été abandonnée du monde, une salle de cinéma lors d'une première où ce qui arrive dans les travées est le reflet de ce qui se passe à l'écran. L'auteur abandonne parfois le quotidien pour plonger dans la fantasmagorie, ainsi de "La Cathédrale", où un jeune séminariste se perd dans un labyrinthe végétal d'un lieu de culte qui "dépasse en taille l'imagination humaine, telles des couronnes tressées, ses étages aux milliards de branchages grimpent vers le ciel... " Tous racontés à la première personne, les récits mettent en scène des personnages souvent pitoyables, en tout cas dépassés par ce qui leur arrive, ainsi de cet invité à une fête somputeuse qu'on prend pour le "Prince", mais qui lorsque l'erreur est découverte, va le payer cher (Erreur de classe). Ce qui n'empêche pas certains récitants d'avoir la dent dure (Le Jeu) "Crise cardiaque ! Edgard White, mon père, rend enfin l'âme. La boisson et l'opium auront eu raison du monstre." Autant de textes qui charment et surprennent, mais auxquels on se permettra un léger reproche : les chutes pas toujours au niveau de ce qu'on pouvait en attendre. "
