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Critique de lekoalalit


Remembering Babylon de David Malouf, Editions Random house 1993
Je me souviens de Babylone traduit par Robert Pepin, Albin Michel 1995

David Malouf est un écrivain australien acclamé par la critique australienne et internationale. Il a reçu de nombreux prix dont le Prix International Neustadt de littérature, considéré comme le prix le plus prestigieux en littérature après le prix Nobel. Né à Brisbane en 1934, il descend de parents immigrés (un père d'origine libanaise et une mère anglo-portugaise). Remembering Baylon / Je me souviens de Babylone est paru en 1993 a remporté le International IMPAC Dublin Literary Award et le Commonwealth Writers' Prize. Son dernier roman Ransom (paru en 2009 chez Chatto & Windus) / Rançon paraîtra chez Albin Michel en 2013.

Voilà un résumé et analyse du roman tiré principalement d'une critique du New York Times.

Ce dont parle le roman: La fragilité de l'identité humaine vue à travers un groupe d'immigrés écossais du 19e siècle installés dans le bush australien.

Un jour, la communauté est visitée par une vision prophétique, un homme noir-blanc. Les colons reconstruisent son passé grâce aux quelques mots d'anglais dont Gemmy se souvient. Il a vécu 16 ans avec une tribu d'aborigènes après qu'ils l'aient découvert enfant sur une plage. Il est d'abord l'objet de curiosité qui se transforme en inquiétude et méfiance pour devenir rapidement une hostilité née de leur propre peur. Sa présence remet en question leur vie misérable. L'immersion dans ce monde violent (e.g., l'Australie) leur fera-t-elle perdre leur identité ? « Pourrait-on le perdre ? Pas simplement le langage, mais tout le reste ? ». Il leur est impossible de définir ou de nommer ce qu'ils ont peur de perdre, car il s'agit de leur essence, de l'âme humaine, la seule frontière entre eux et ce bush impénétrable.
Pourtant, pour les plus avisés Gemmy est une révélation. le pasteur le voit « comme le fils véritable de cet endroit comme il sera un jour », le précurseur de la colonie idéale. Pour la famille qui l'accueille, il les aide à mieux se comprendre les uns les autres. Gemmy est vu de façon tantôt brutale, tantôt humaine en fonction de quel membre de la communauté raconte.

Il m'est très difficile de donner mon avis sur ce livre, car je le trouve extrêmement dur à lire (en anglais du moins). La beauté du style de l'auteur est certaine, mais les descriptions longues et le langage soutenu encouragent mon esprit à vagabonder. La confrontation du monde des aborigènes et des blancs est frappante, ainsi que la dureté de l'existence des immigrés oubliés de tous dans cette nature inhospitalière. C'est un roman poétique qui permet de se questionner sur notre propre existence et sur nos racines.

A vous de vous faire votre avis !
Lien : http://wp.me/p2sWqV-79
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