AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Derfuchs


En 1995, Limoges où il pleut des cordes, un véritable déluge comme si le ciel avait décidé de lessiver la ville et nettoyer les habitants. Deux très jeunes femmes sont assassinées, leurs corps retrouvés mutilés sur la Vienne. Elles étaient enceintes et les foetus ont été expédiés par poste à la famille. Lors de la tentative d'arrestation de l'un des présumés coupables, l'inspecteur principal le poursuivant trouve la mort. le véritable coupable ne sera jamais arrêté.
2015, Périgueux, il pleut des cordes, jour et nuit, un vrai déluge, comme vingt ans plus tôt, on ne sait plus quand ça a commencé. La pluie symbole de purification tombe et tombe à tel point que des inondations commencent à gêner la circulation dans la ville.
Eve Milano, capitaine de police aidé de son adjoint Philippe Tavel, lieutenant sont chargé de l'enquête sur le meurtre de deux très jeunes femmes, enceintes. le foetus a été expédié aux parents.
"Bis repetita" mais pas "placent".
L'enquête s'annonce difficile, le temps n'arrange rien. La gendarmerie mise sur le coup n'entend pas collaborer avec la police. Il faudra l'intervention de la juge d'instruction pour que les esprits se calment. D'autant que le major de gendarmerie est un macho misogyne et qu'il ne le cache pas.
L'enquête s'enlise au propre comme au figuré aussi on fait appel à un psychologue spécialiste des psychopathes.
Mais l'assassinat d'une troisième jeune femme met la population et les médias en émoi qui réclament la tête du (des) coupable (s). La hiérarchie des uns et des autres y va de ses menaces.

Si j'ai apprécié ce roman policier c'est parce que, principalement, c'est mené tambour battant. L'autrice conduit son récit de main de maître et si, par-ci, par-là, j'ai pu me demander à quoi rimaient certaines choses, certains événements, dont un déraillement de train, invariablement l'explication est arrivée, calmement et simplement. L'atout supplémentaire c'est la pluie car, et comme je m'en suis souvenu, l'eau est un élément purificateur et le péché de chair doit être purifié selon la Bible.
La rédaction est assez habituelle des romans avec aller et retour dans le temps, à savoir, un chapitre sur deux et, de plus, ici, le coupable y va de ses intentions et de ses raisons.
L'affrontement police contre gendarmerie est habituel dans certains polars mais le bon sens et l'obligation de résolution rapide prime et oblige les uns et les autres à travailler au diapason.
La couverture de l'ouvrage donne le la sur la teneur du bouquin, un tableau moyenâgeux représentant les femmes enceintes foetus en transparence.
L'intrigue est intelligente dire que j'ai, fébrilement, tourné les pages serait mentir mais j'étais bien installé dans l'histoire qui m'a plu(e ?).
C'est bien écrit (quelques coquilles, mais bon...) et puis Limoges et Périgueux ça nous change de Los Angeles et Chicago.
Lu sur ma tablette.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          460



Ont apprécié cette critique (45)voir plus




{* *}