Citations sur Les Ombres brumeuses, tome 1 : Subversif (10)
« Il sourit de toutes ses dents, découvrant ainsi des canines qui dépassaient d’une rangée de dents parfaites, sans que cela soit très choquant.
- Et, que je sache, nous n’avons pas eu non plus ce genre de contact.
- Oh.
- Disons que… Hum, quel que soit le contact et votre niveau de… rapprochement – son sourire s’élargit à ses mots – Liam doit être déjà handicapé par un désir exacerbé, beaucoup plus profond que celui de mon père ou… le mien à ton égard. Ca doit être assez violent pour provoquer une soif proportionnelle. L’amour, le désir… la soif, le tout étant étroitement lié… Tu es surement SON élue… Ce qui expliquerait aussi… Le pauvre… ricana Keir.
J’étais éblouie par la nouvelle. Donc, Liam me désirait intensément. Malgré moi, un sourire rêveur étira mes lèvres.
- Tu veux peut-être comparer ? »
« Chaque être cache sa véritable nature, ses véritables émotions et pensées...
Et je dois dire que j'excelle dans ce domaine. »
Fadlan, Maître des rêves et serviteur d'Abaddon
« D’une part, je tentais de garder ma pudeur sauve en maintenant la couette contre moi, et de l’autre, j’essayais de mettre de l’ordre dans mes cheveux très emmêlés.
- Tu t’attends vraiment à ce que mon dos te réponde ? plaisantai-je d’une voix aigüe sans oser le regarder.
- Wouaaaahh… tes cheveux ! On dirait un nid d’oiseaux !
Je me tournais brusquement vers lui, prête à me battre. Oui, valait mieux se disputer plutôt que subir la gêne de « l’après »
…
- Dis donc tu t’es regardé ? On dirait une perruche !
Puis je lui donnais un méchant coup d’oreiller sur la figure.
Une surprise comique s’afficha sur son visage. »
Quelle horreur ! C'était donc ça être amoureux ? Être obsédé par une personne nuit et jour, guetter le moindre signe de sa part ? Ça se soignait ? Ou genre, il fallait m'achever désormais, comme les cow-boys avec les chevaux malades ?
— C'est très simple, prends une personne, place-la parmi la foule avec un adorable labrador... Les gens vont se rapprocher d'elle, voire même caresser le chien. Fais la même chose, mais remplace le gentil toutou sympa par un rottweiler ou un doberman : les gens vont l'éviter au maximum, carrément s'écarter. Ils auront perçu le danger, être vêtu de noir fait en général cet effet.
— Donc ça, c'est ta tenue rottweiler ?
— Tout à fait. Les puces en moins.
« Il sourit de toutes ses dents, découvrant ainsi des canines qui dépassaient d’une rangée de dents parfaites, sans que cela soit très choquant.
- Et, que je sache, nous n’avons pas eu non plus ce genre de contact.
- Oh.
- Disons que… Hum, quel que soit le contact et votre niveau de… rapprochement – son sourire s’élargit à ses mots – Liam doit être déjà handicapé par un désir exacerbé, beaucoup plus profond que celui de mon père ou… le mien à ton égard. Ca doit être assez violent pour provoquer une soif proportionnelle. L’amour, le désir… la soif, le tout étant étroitement lié… Tu es surement SON élue… Ce qui expliquerait aussi… Le pauvre… ricana Keir.
J’étais éblouie par la nouvelle. Donc, Liam me désirait intensément. Malgré moi, un sourire rêveur étira mes lèvres.
- Tu veux peut-être comparer ? »
J’ai trois plaisirs dans la vie : le sang, le sexe et le combat. Tu m’as offert un chouette combat avec blondie. Tu m’as donné un délicieux goûter… Ô oui. Il te reste juste à cocher la case sexe et je fais de toi une femme honnête, promis.
— Le vampire hésite à entrer, continua-t-il, ponctuant sa phrase d'un grognement animal.
— À sa place j'en ferais autant ! ne pus-je m'empêcher de rétorquer, gardant soigneusement les paupières closes. Keir eut une espèce de rire asthmatique.
— Courageuse, mais pas téméraire... Regarde-moi si tu l'oses ! railla le frère de Liam
Il cherchait à me provoquer. Je ne répondis pas et gardai obstinément les yeux fermés. Soudain, je sentis ce qui semblait être une truffe froide et humide m'effleurer la joue. Je retins de justesse un cri d'horreur.
— Ton odeur est différente quand je suis en loup. Mais ce n'est pas désagréable. — Tu m'en vois ravie ! dis-je d'un ton aigre.
— Chut ! Ah, il se décide… Va y avoir de l'action ! ricana le loup-garou vampire.
— Chouette ! persiflai-je entre mes dents.
« D’une part, je tentais de garder ma pudeur sauve en maintenant la couette contre moi, et de l’autre, j’essayais de mettre de l’ordre dans mes cheveux très emmêlés.
- Tu t’attends vraiment à ce que mon dos te réponde ? plaisantai-je d’une voix aigüe sans oser le regarder.
- Wouaaaahh… tes cheveux ! On dirait un nid d’oiseaux !
Je me tournais brusquement vers lui, prête à me battre. Oui, valait mieux se disputer plutôt que subir la gêne de « l’après »
…
- Dis donc tu t’es regardé ? On dirait une perruche !
Puis je lui donnais un méchant coup d’oreiller sur la figure.
Une surprise comique s’afficha sur son visage. »
« Je ne rêvais pas. Je n’étais pas en train de dormir.
Alors que faisaient-ils là, ces deux démons ?
Fin du premier livre, rendez-vous dans le Livre II, également en deux parties. »