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Critique de Duzbo
Le titre, Alabama 1963, et la couverture, un homme blanc portant stetson et revolver et une femme de couleur en habits de domestique marchant côte à côte, permettent de suite de contextualiser le sujet de ce roman.
L'homme, c'est Bud, reconverti en détective privé depuis son éviction de la police suite à un grave incident lié au problème qu'il entretient avec l'alcool. La femme, c'est Adela. Comme beaucoup de femmes de couleur, elle gagne sa vie en étant domestique auprès de familles blanches. Par une succession d'événements, ces deux personnages vont se retrouver liés quand Adela devient la femme de ménage de Bud. Au même moment en ce mois d'août 1963, de jeunes filles noires sont portées disparues. Malgré l'insistance des parents auprès de la police, les hommes de loi ne voient pas en la disparition de ces filles noires de réelle importance ou urgence. Alors qu'une première fille est retrouvée assassinée, les parents d'une seconde portée disparue se tournent vers Bud pour mener l'enquête. Ce dernier comprend toutefois vite qu'il est difficile de nouer un lien de confiance et d'obtenir des confidences dans un milieu composé de familles noires uniquement. C'est pourquoi il décide de faire appel à Adela.
Au début de ma lecture, j'ai ressenti une impression de déjà-lu dans la description du quotidien d'Adela auprès des familles blanches. Comment ne pas penser au roman La couleur des sentiments ? Toutefois, en avançant dans la lecture, les auteurs n'hésitent pas à faire un clin d'oeil direct au roman en mentionnant l'un des personnages, assumant ainsi totalement ce lien. La lecture quant à elle est aisée, aux moments tragiques se mêlent dans un parfait équilibre des moments plus légers. Sur la 4e de couverture il est indiqué que les auteurs traduisent habituellement films et séries. Je trouve que cela se ressent dans leur patte d'écrivains, mais également dans la construction efficace de ce roman.
Un bon moment de lecture donc et un bon point pour ce premier roman.
L'homme, c'est Bud, reconverti en détective privé depuis son éviction de la police suite à un grave incident lié au problème qu'il entretient avec l'alcool. La femme, c'est Adela. Comme beaucoup de femmes de couleur, elle gagne sa vie en étant domestique auprès de familles blanches. Par une succession d'événements, ces deux personnages vont se retrouver liés quand Adela devient la femme de ménage de Bud. Au même moment en ce mois d'août 1963, de jeunes filles noires sont portées disparues. Malgré l'insistance des parents auprès de la police, les hommes de loi ne voient pas en la disparition de ces filles noires de réelle importance ou urgence. Alors qu'une première fille est retrouvée assassinée, les parents d'une seconde portée disparue se tournent vers Bud pour mener l'enquête. Ce dernier comprend toutefois vite qu'il est difficile de nouer un lien de confiance et d'obtenir des confidences dans un milieu composé de familles noires uniquement. C'est pourquoi il décide de faire appel à Adela.
Au début de ma lecture, j'ai ressenti une impression de déjà-lu dans la description du quotidien d'Adela auprès des familles blanches. Comment ne pas penser au roman La couleur des sentiments ? Toutefois, en avançant dans la lecture, les auteurs n'hésitent pas à faire un clin d'oeil direct au roman en mentionnant l'un des personnages, assumant ainsi totalement ce lien. La lecture quant à elle est aisée, aux moments tragiques se mêlent dans un parfait équilibre des moments plus légers. Sur la 4e de couverture il est indiqué que les auteurs traduisent habituellement films et séries. Je trouve que cela se ressent dans leur patte d'écrivains, mais également dans la construction efficace de ce roman.
Un bon moment de lecture donc et un bon point pour ce premier roman.
