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Critique de Meygisan
Avec ce tome, Valérie Mangin nous emmène sur les traces des Amazones et y mèle la légende de la méduse. Il s'agit là d'une agréable relecture du personnage de la Méduse puisqu'elle ne nous décrit pas Méduse, l'une des Gorgones ( qui étaient 3 soeurs à l'origine, Euryalé, Sthéno et Méduse) mais Euryalé et en fait une Amazone devenant l'instrument maudit et vengeur de Minerve ( Athéna pour les grecs, déesse de la sagesse). A travers ces personnages féminins ( Amazones, Euryalé et même les déesses intervenant dans ce tome dans une moindre mesure à savoir Vénus et Minerve), Valérie Mangin interroge sur la sexualité et même le sexisme, et nous rappelle que chaque homme a sa part de féminité et chaque femme sa part de masculinité, que la différenciation des sexes ne s'arrête justement pas au sexe. Elle force ainsi la réflexion sur les genres, ramenant chacun d'entre nous à notre propre condition, et n'oubliant pas de nous rappeler notre petitesse et nos limites à travers la bouche du poète Virgile et ses derniers mots.
