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Critique de Meygisan


C'est la fin du voyage pour Enée et ses compagnons. Les divinités commencent à se retirer des "affaires" des mortels et jurent de ne plus se mêler de leur vie, de ne plus les influencer de quelques manières que ce soit. C'est symboliquement le "passage" des temps mythologiques, des légendes vers le monde moderne. Et ce passage symbolique est incarné par l'arrivée des troyens sur la planète choisie par les dieux pour eux. Et cette planète!? Je vous laisse deviner. Ici nous avons un parallèle entre l'épisode biblique du déluge, la fin de l'âge de bronze pour l'âge de fer des grecs ( elle ramène d'ailleurs les troyens à leur plus bas instincts primaires lorsqu'ils découvrent qu'en mangeant de la viande de dinosaures, ils se nourrissaient en réalité d'êtres humains), ou bien encore l'après Ragnarok des viking. Une civilisation antérieure est effacée, supprimée au profit d'une nouvelle qui est amenée à se développer et à devenir peut être "meilleure" que la précédente. C'est la fin d'un cycle, c'est le renouveau ( ce n'est pas pour rien que le tome précédent traite de la mort....!!), thème que l'on retrouve dans toutes les théologies de toutes les civilisations fondatrices, que ce soient les amérindiens, Mayas, Incas et autres Aztèques, les sumériens, Egyptiens et autres civilisations "méditerranéennes", les viking... Valérie Mangin boucle la boucle de son cycle. Pour bien mesurer la portée de son récit, il est nécessaire d'en lire la totalité du cycle.
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