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Critique de Ziliz


Milieu des années 1990. Cinq femmes assassinées en Algérie par des intégristes. En Suède : un ethnologue amateur, un fleuriste, des meurtres mis en scène de manière spectaculaire. Reste à relier tout cela. Wallander & Cie s'en occupent.

Deuxième tentative de ma part avec cet auteur, la première (Les morts de la Saint-Jean) ne m'avait pas donné envie de poursuivre. Alors, plus heureuse, cette fois ? Bof, pas vraiment. Pourquoi ?

- décor : principalement la Suède, intérêt social (les milices 'sauvages')

- personnages : trop nombreux, il en surgit de nouveaux tout au long du récit, et comme leurs noms sont suédois…

- intrigue : l'Histoire du Congo belge et des mercenaires est intéressante, mais elle occupe trop peu de place

- suspense : trop limité à mon goût, pas de rebondissements surprenants, hormis la multiplication des crimes, mais ça ne ferre pas le lecteur ; indifférence totale de ma part sur "qui a fait quoi et pour quelles raisons ?" sur les 4/5 du livre au moins

- l'équipe et l'enquête : n'avancent pas, tournent en rond, piétinent et ne se lassent pas de le dire (pas vraiment la 'dream team')

- dénouement : mobile moins banal finalement qu'il n'y paraît tout au long du récit, dommage qu'il ne soit vraiment développé que dans les dernières pages car le sujet est riche (les groupes de discussions de voisinage)

- et le principal, le flic en vedette, Wallander : à la fois mou, indécis, vaguement dépressif (en plein deuil) et pas sympa. Interrogatoires rares et brefs, sans diplomatie et bien ternes (je préfère Konrad Sejer de la Norvégienne Karin Fossum). L'homme se répète sur des détails personnels futiles (aller chez l'opticien, mettre un pull dans sa voiture), il est très souvent sur le point de comprendre quelque chose, mais c'est fugace, ça lui échappe… Agaçant.

Bref, j'arrête là avec cet incontournable du polar suédois.
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