Lire un roman policier de
Henning Mankell veut aussi dire enrichir sa culture générale.
Ici on rallie la Scanie à l'Afrique du Sud en passant par la Russie en un battements d'ailes. On côtoie la lutte contre l'apartheid et la fin du KGB dans un monde au bord du gouffre.
La qualité indiscutable de la narration et la sensibilité de la plume transgressive de l'auteur font toujours mouche. Et avec des personnages récurrents on est un peu comme à la maison : les meubles sont toujours à la même place et on reconnaît le parfum familier du crime et des enquêtes.
Retrouver Wallander est toujours un plaisir teinté d'inquiétude.
Henning Mankell est un écrivain subtil qui parle comme personne d'autre des aléas de la vie, de ce que l'on subit, de ce que l'on construit.
Je pourrais encore trouver plein d'autres raisons de lire un roman de Mankell, ou de les relire puisque maintenant le manque qu'il a laissé ne pourra être comblé qu'en essayant de maintenir vivante la flamme des écrits qu'il nous a légués.
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