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Critique de ibon


ibon
13 février 2022
Le numéro 4 dans l'ordre de parution des enquêtes. Pour le commissaire Wallander, rien ne va plus. Lors de sa précédente enquête, il a tué un homme. Et ce n'était pas une balle perdue.
Le résultat de ce traumatisme, c'est 18 mois d'arrêt, des voyages alcoolisés et une pause de quelques semaines, presque sobre, à Skagen dans le Jutland avec des journées passées à arpenter, tête baissé, la plage sous un brouillard tenace.
Pas vraiment enclin à tourner les serviettes ou faire la chenille qui redémarre.
C'est là, qu'un ami le retrouve pour lui parler d'une affaire, qu'il décline. Pas d'énergie.
Quand cet ami meurt quelques jours après, c'est l'électrochoc et le retour au commissariat d'Ystad devant des collègues médusés.

J'ai apprécié cette enquête qui, souligne une fois de plus les aléas de la vie quotidienne d'un commissaire de province, dépassé dans sa vie familiale mais téméraire dans son boulot.

Survolté de surcroit, quand il est confronté à une organisation du crime qui dépasse les frontières de la Suède.

Il est le petit caillou dans la chaussure des puissants, ici, un grand patron d'une multinationale.

L'évolution des personnages récurrents est une des réussites. La nouvelle recrue est une femme enquêtrice, Ann Brit. Sa venue déstabilise les mâles du commissariat qui voit en elle une menace. Même le bon Kurt qui adopte un ton professoral avec elle, oublie les règles élémentaires de politesse.

Cet ouvrage m'a paru moins réussi que les autres sans doute à cause du méchant sans nuance, qui concentre tous les clichés du patron sans coeur.

Mais, il y a toujours la redécouverte de la Scanie pour le cadre et les rebondissements pour le suspense.
Finalement, après cette bonne lecture, l'homme qui souriait, c'était moi.
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