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Critique de Tostaky0


C'est la littérature policière qui m'a amené à la lecture, quoi que puissent en penser tous ces pisse-froids qui la méprisent, j'y resterai toujours fidèle.
Et dans l'immensité du genre, il y a deux flics qui m'accompagnent depuis des années, Harry Bosch et Kurt Wallander.
Wallander c'est le flic du regretté Henning Mankell.
C'est dans ce Meurtriers sans visage qu'il fait sa première apparition.
Il évolue dans la province suédoise de Scanie.
C'est là qu'un soir d'hiver un couple d'agriculteurs est découvert, victime d'une attaque d'une rare violence qui les a laissé pour morts.
Le flic suédois n'a rien a envier à son homologue américain, quelle que soit l'enquête, il ne lâche jamais.
Peu importe, les bâtons dans les roues, les réactions de la presse, les états d'âme de l'opinion publique,  il fait le job.
Contre vents et marées, obsédé, il encaisse les coups au propre comme au figuré.
Mankell n'en fait pas un super héros, juste un homme, dont le visage peut s'orner du rouge à lèvres d'une conquête ou d'une bosse récoltée lors d'un pugilat.
Wallander est un fils, un père, un ex-mari... un flic.
Ce roman, c'est aussi un regard sur la société suédoise. Publié en 1991en Suède (1994 en France ), il trouve une résonance particulière dans notre monde d'aujourd'hui.
L'immigration, les camps de réfugiés, les sans-papiers,  avec toutes les questions, les dérives, le racisme, l'extrémisme, la peur.
29 ans plus tard, on n'a toujours pas trouvé la clé...
Mankell ne nous fait pas la morale, il fait juste évoluer son policier dans le monde réel, notre monde...
Il me reste encore quelques enquêtes de Kurt à découvrir et je m'en réjouis d'avance.
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