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Critique de punkcoders


Satire sinistre mais tellement vraie, sur les liens étroits entre milieu du spectacle et de la prostitution. Avant le cinéma parlant, la plupart des actrices étaient des filles de joie, tout comme les modèles des peintres.

On sait que fréquenter ce milieu de trop près n'a pas réussi à Vincent van Gogh, la pire chose qui puisse arriver à un homme, c'est bien de séduire une dame qui n'est pas faite pour un seul homme, et pour qui la notion d'amour n'a rien de poétique mais se restreint aux exigences du ventre, on est loin de l'invitation au voyage de Baudelaire (ou même du gaz de Jacques Brel qui savait distinguer l'épouse de la putain).

La déchéance sociale du professeur Rath est inspirée de faits réels et banals pour qui connaît ce monde où la parade nuptiale n'a pas décollé de la préhistoire. La femelle s'accouple avec le singe qui a le plus de bananes, une fois qu'elle a tout mangé elle passe au pigeon suivant. Ainsi, le grand professeur de lettres étrangères finit en clochard alcoolique syphilistique, tel est le destin des gens qui ont fréquenté trop longtemps le monde du proxénétisme.

Si le final tente de sauver la "morale" (concept flou dans un milieu où la morale est un concept trop évolué pour faire sens), dans le monde réel ce genre d'histoires finissent de façon bien plus horrible, avec des dames en rondelles dans une baignoire d'acide pour leur apprendre à refiler la syphilis à toute la troupe.
Lien : http://marcelduconbd.blogspo..
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