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Critique de Tostaky0


C'est avec plaisir et curiosité que j'ai reçu ce livre en avant-première.
Avant de m'attaquer à sa lecture, je suis tombé par hasard sur la chronique d'une lectrice qui, sans être sévère était plutôt négative, moi qui ne lis qu'exceptionnellement le ressenti des autres sur mes futurs choix littéraires, je reconnais que, cette fois, j'ai bien fait.
Grâce à cette critique, j'ai abordé ce livre avec le recul nécessaire, avec un oeil neuf.
Changement de style, changement de continent, Manook prend un nouveau virage avec son dernier roman Mato grosso.
Après la Mongolie, son policier Yeruldelgger et le ragoût de marmotte, nous voici donc propulsé dans cette région du Brésil, peuplée de jacarés  (caïman ), sucuri (anaconda), onça (panthère) et autres araignées géantes, ou l'on peut observer le Tuyuyu, cette sorte de grand échassier et se régaler du Pacu grillé  (gros poisson de la famille des piranhas).
Bref des petites bêtes bien sympathiques n'en doutez pas...
Ici l'homme et son côté le plus sombre n'ont rien à  envier à la faune locale, Ian Manook nous en apporte la preuve tout au long de ce....double récit.
Je m'explique, sans vous révéler,  comme à mon habitude, le contenu de ce noir roman, noir comme l'âme humaine donc, noir comme l'eau du fleuve dans lequel jacarés et sucuri guettent leurs proies.
Jacques Haret (il fallait osé,  Ian l'a fait) écrivain français qui vient de publier son Roman brésilien, revient dans cette région du Brésil qu'il avait fui trente ans plus tôt. Il revient à l'invitation d'un mystérieux éditeur,  en fait, une vieille connaissance qui lui réserve une surprise. Mato grosso, c'est donc le récit de ces retrouvailles et des échanges entre ces deux hommes, mais c'est aussi, par la lecture de ce fameux roman, le récit d'un passé obscure.
Au jeu du poker menteur, le lecteur est captivé jusqu'à la dernière ligne.
Monsieur Manook, moi je trouve que vous avez réussi votre pari, audacieux, il faut l'avouer, tant vos aficionados se sont attachés aux pas de votre flic mongol. Mais, bravo, votre essai est transformé.
A tous vos lecteurs, donc, a tous les amateurs de roman noir, à tous les lecteurs tout simplement, je dis, foncez, sans a priori,  sans idées reçues, en oubliant le polar déjà lu et adoré, entrez dans le nouveau monde de Ian Manook.
Bem-vindo ao Brasil...

Merci aux éditions Albin Michel et Babelio pour cette belle découverte littéraire.


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