Mon premier roman de Ian Manoock, je m'en réjouissais ,vu les bonnes critiques de sa trilogie se déroulant dans les steppes mongoles .
Le décor est bien différent car l'écrivain entraine son lecteur dans la moiteur tropicale des forêts du
Mato Grosso, au centre du Brésil. Nous ne sommes pas invités à une balade familiale à l'ombre de quelques arbres aux vertus tant vantées actuellement mais nous plongeons dans un milieu plutôt hostile peuplé de créatures toutes plus charmantes les unes que les autres : serpents, alligators ou fauves sans parler des humains ...
Les hommes alors , prédateurs sexuels, trafiquants, meurtriers, menteurs ou flics véreux , c'est bien difficile de trouver une figure sympathique et ce n'est pas l'écrivain Jacques Haret revenant à Petropolis trente ans après avoir tué un homme qui relève le niveau ...
Que vient faire l'évocation de
Stephan Zweig là dedans , le décalage en devient fort déplacé.
Je n'ai pas apprécié non plus le montage littéraire avec l'évocation du passé sous forme de lecture du roman écrit par Haret qui arrange sa vérité , j'ai trouvé tout cela franchement glauque !
Tant pis pour Yerruldegger, je n'irai pas à sa rencontre ...
Je remercie Masse Critique et les éditions Albin Michel .
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