Je ne savais pas que
Katherine Mansfield avait écrit de la poésie. Ni qu'elle était morte si jeune. Encore moins qu'elle était néo-zélandaise. En fait, à part son nom, je ne savais rien d'elle.
Maintenant, j'ai découvert son monde intérieur. Onirique. Léger. Doux. Profond. Sonnant comme de petites clochettes au vent.
Les hautes herbes frémissent sous la brise, des enfants s'y promènent, se disputent, on y fait d'étranges rencontres, puis la nuit tombe et se crible d'étoiles. Bruits d'ailes dans l'obscurité.
Si ça vous attire, peut-être pourriez-vous aller jeter un oeil du côté des peintures de
Dorothea Tanning, ça m'y fait penser, un peu, un tout petit peu.
The Secret
In the profoundest ocean
There is a rainbow shell,
It is always there, shining most stilly
Under the greatest storm waves
That the old Greek called "ripples of laughter."
As you listen, the rainbow shell
Sings - in the profoundest ocean.
It is always there, singing most silently!
1912