[critique parue dans Bifrost n°103]
Malgré quelques trouvailles sympathiques (la « graisse étoilée » anti-repérage, par exemple), il s'agit d'un court roman qui ne restera pas dans les mémoires. La plume d'
Aurélien Manya est agréable et il a l'heur de trouver quelques belles images (tel ce tank retourné comparé à un scarabée bloqué sur le dos), mais ses personnages sont un peu fades et la tension supposément permanente n'a rien de bien étouffant – malgré la violence traversant les pages. le rapport ténu entre les prénoms et l'évolution de l'intrigue donne une saveur de « conte » à ces pérégrinations sauce dystopie. Mais pas bien piquantes.
critique complète à retrouver ici : https://www.belial.fr/blog/trois-curs-battant-la-nuit