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Critique de Cehagenmerak
J'ai abordé cette oeuvre parue de 1997 à 1999 avec intérêt, pour mieux connaître les débuts de Christophe Bec que j'ai découvert avec Prométhée.
Dès les premières cases, on voit la référence à Aliens, de James Cameron : une bande de Marines de l'espace envoyé en mission sur une planète hostile, où une base scientifique ne donne plus signe de vie. Blagues potaches, gros flingues, testostérone, préparation à l'action, ça commence bien.
Mais j'ai personnellement eu du mal avec le dessin et les couleurs de Bec : les personnages, nombreux, sont difficiles à distinguer les uns des autres. Peu de signes distinctifs, dessin un peu fluctuant... et puis des dialogues peu intéressants, parfois brouillons, et mal typographiés qui plus est : taille des caractères variables, parfois beaucoup trop petits pour que ça rentre correctement dans les cases, césures mal placées...
Et puis arrivent ces "cases subliminales", images impromptues au cours de la narration, lorsque les Marines rentrent dans la base. On comprend qu'il se passe quelque chose de louche, mais quoi ?
L'un des personnages résume assez bien l'état d'esprit avec lequel j'ai lu cette intégrale : tant qu'on n'a pas lu tout l'histoire, on ne peut pas se faire une idée exacte de l'intrigue, des tenants et aboutissants et de la destination où l'auteur veut nous emmener.
J'ai donc persévéré, mais je n'ai pas réussi à m'attacher à ces personnages trop peu intéressants, avec peu ou pas d'histoire personnelle, des dialogues brouillons... Les rares scènes d'action sont assez statiques. le trait de Bec ne m'a pas passionné, hormis certains décors et mises en scènes, notamment les décors industriels de la base, les scènes en extérieur dans l'atmosphère glacée de Sibéria. Pour moi, les meilleurs moments sont finalement ceux où les personnages ne parlent pas. Huis-clos, tensions, non-dits.
Le fin mot de l'histoire est intéressant mais paraît peu original en 2021.
Une lecture qui ne m'aura pas laissé un souvenir impérissable. Mais je serai allé au bout.
Dès les premières cases, on voit la référence à Aliens, de James Cameron : une bande de Marines de l'espace envoyé en mission sur une planète hostile, où une base scientifique ne donne plus signe de vie. Blagues potaches, gros flingues, testostérone, préparation à l'action, ça commence bien.
Mais j'ai personnellement eu du mal avec le dessin et les couleurs de Bec : les personnages, nombreux, sont difficiles à distinguer les uns des autres. Peu de signes distinctifs, dessin un peu fluctuant... et puis des dialogues peu intéressants, parfois brouillons, et mal typographiés qui plus est : taille des caractères variables, parfois beaucoup trop petits pour que ça rentre correctement dans les cases, césures mal placées...
Et puis arrivent ces "cases subliminales", images impromptues au cours de la narration, lorsque les Marines rentrent dans la base. On comprend qu'il se passe quelque chose de louche, mais quoi ?
L'un des personnages résume assez bien l'état d'esprit avec lequel j'ai lu cette intégrale : tant qu'on n'a pas lu tout l'histoire, on ne peut pas se faire une idée exacte de l'intrigue, des tenants et aboutissants et de la destination où l'auteur veut nous emmener.
J'ai donc persévéré, mais je n'ai pas réussi à m'attacher à ces personnages trop peu intéressants, avec peu ou pas d'histoire personnelle, des dialogues brouillons... Les rares scènes d'action sont assez statiques. le trait de Bec ne m'a pas passionné, hormis certains décors et mises en scènes, notamment les décors industriels de la base, les scènes en extérieur dans l'atmosphère glacée de Sibéria. Pour moi, les meilleurs moments sont finalement ceux où les personnages ne parlent pas. Huis-clos, tensions, non-dits.
Le fin mot de l'histoire est intéressant mais paraît peu original en 2021.
Une lecture qui ne m'aura pas laissé un souvenir impérissable. Mais je serai allé au bout.
