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Critique de bina


Une fois n'est pas coutume, je vous conseille de commencer par la fin. Non pas du roman, mais du livre, enrichit d'une annexe présentant le monde merveilleux des sinks. Leur géographie, leur langue, les créatures de ce pays appelé Praërie, et leur rapport au temps et aux distances. Cela vous permettra de mieux comprendre ce monde extraordinaire, et je vous certifie qu'après cela, vous ne verrez plus de la même manière ce qui se passe sous vos pieds. Je ne sais même pas si j'aurais encore envie de m'allonger dans l'herbe !

Dans ce monde délimité par un muret de pierres sèches, les descendants des hommes ont survécut à un accident de laboratoire, dans lequel des expérimentations étaient menées sur la miniaturisation. C'est pour cela que Vincent, agent d'une certaine Agence, est envoyé sur place, pour le retrouver, et inverser le processus de trente ans plus tard. Mais passer de la taille d'un homme adulte à à peine cinq millimètres, cela change le point de vue. Lorsqu'un brin d'herbe est désormais, dans cette nouvelle proportion, de la taille d'un arbre, imaginez le rapport de taille avec tous les êtres vivants de la prairie ! Qu'elles soient volantes, rampantes ou gambadantes, toutes ces charmantes bestioles deviennent des monstres aux fortes mandibules, prêtes à croquer ces mimimoys en un rien de temps.

Et finalement, le lecteur se rend compte, que quelque soit la société dans laquelle ils se trouvent, des hommes, qu'ils soient sinks ou haoms, cherchent toujours à prendre le pouvoir, à endoctriner, et à se créer des ennemis, seuls moyens de rassembler derrière un chef tout puissant en évitant la contestation.

Imaginez qu'à la moindre contestation, vous risquiez d'être dévorer vivant par des larves d'ombronges, cela suffit à calmer les ardeurs. Sauf à quelques braves, prêt à tout pour leur vie, leurs proches et leur liberté…

Un petit bémol dès les premières pages de ce roman, il y a un peu trop d'adjectifs et d'images à mon goût. Cela permet certes de planter le décor, on a l'impression de découvrir un monde bucolique avant de plonger dans la réalité de la nature, mais c'est parfois un peu trop et cela ralenti la narration.
Comme de juste, ce roman se termine à un moment stratégique, il faut lire le volume suivant pour connaitre la suite de l'aventure. Vincent réussira-t-il à inverser la miniaturisation et à retrouver sa taille normale ?

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