Praërie, tome 1 : Le Monde des Sinks

Imaginons qu’un simple brin d’herbe nous soit un arbre…Et ce champ-là, où nous nous trouvons…un continent.
Voici le monde des Sinks.

Au voyageur averti…Cherche à l’endroit ou s’échangent les premiers baisers.

La bête qui grondait en lui, ayant comblé tous ses désirs, toutes ses pulsions, s’était assoupie en même temps que lui.

Fixer Vincent, c'était comme se planter devant la cage d’un tigre, à cette différence près qu'un barreau ne vous séparait.

Fixer Vincent, c'était comme se planter devant la cage d’un tigre, à cette différence près qu'un barreau ne vous séparait.

Ce masque, vous le portez si bien qu'à force, il vous dévore tout entier, vous et tout ce que vous pourriez être... Ce que je veux de toi, c'est ce qu'il y a dessous, ce que tu dissimules aux autres, bon ou mauvais... Je te veux toi, Pyr, pas l'image que tu veux donner à tous...

De soldat il redevenait homme; un homme qu'il avait cru mort.

Le pouvoir séduit les hommes faibles, les hommes vides, ceux dont le cœur est sec et inaccessible aux autres. Il attire et ronge ceux qui sont incapables de se réaliser eux-mêmes, ceux qui ne se sentent exister qu'en imposant leurs volontés à leurs semblables, qui les privent de leurs rêves et de leur joie, car se sont des choses dont ils sont eux même incapables...

Ceux qui l'avaient recueilli n'avaient fait montre d'aucune agressivité, mais après tout, on n'en témoigne pas non plus envers le lapin de la maison avant que ne vienne l'heure d'en faire son dîner.

Le temps est une notion très subjective, en particulier quand on parle du temps biologique et de l'appréhension que nous en avons. Imaginons, par exemple, que nous ne vivions qu'une journée, comme les éphémères... Il y a fort à parier que ces derniers, dont la vie adulte ne dure que vingt-quatre heures, ont une tout autre appréhension de la durée que la nôtre. Pour vous en convaincre, imaginez une journée en compagnie de votre belle-mère et une autre dans les bras de la femme de vos rêves...