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Critique de latina


« Vous n'imaginez pas ce qu'on trouve sous la littérature quand on la soulève »


Vous n'imaginez pas ce qu'on trouve dans ce roman de Nicolas Marchal quand on l'ouvre.
Un vieil homme suisse, sosie de Simenon, devenu clochard par passion.
Un jeune homme belge, passionné par l'Histoire.
Une jeune femme portugaise, fuyant ses propres démons, passionnée par Simenon.
Et puis Liège ! Liège omniprésente, tortueuse, liquide, haute et basse, aux escaliers infinis, aux égouts profonds. Liège historique, de Charles « dit » le Téméraire, de Jean d'Outremeuse, des V1 et V2. Liège du Standard Champion mené par Raymond Goethals. Liège de la fête avec son quartier du Carré où « on se frotte de si près qu'on est comme habillé des autres. Ils sont là, les personnages de Simenon, si l'on parvient à repérer les frontières entre les corps ».


La passion règne dans ces lignes pleines de pièges. La passion, mais aussi la déraison. Et Simenon, dont l'ombre plane et rigole.
Qu'est-ce qui est vrai ? Qu'est-ce qui est faux ? Les livres recèlent-ils la vérité ? La littérature n'est-elle qu'artifice ?
Nicolas Marchal s'amuse. Il mêle l'histoire de ses 3 personnages à l'histoire de Liège, et à notre propre histoire, finalement. Car on s'y retrouve toujours. Et on sourit. On acquiesce. Il faut dire que le narrateur nous prend à partie, nous interpelle, nous force à le suivre. Il nous convainc presque que nous sommes les auteurs des « Faux Simenon ».


Mais pourquoi pas ? Où se trouve la frontière entre la littérature et la vie ?
Nicolas Marchal, l'auteur belge aux 5 romans atypiques et au style faussement relâché, vraiment maitrisé, adore jouer.
Et moi, j'adore ses livres.


Alors, voulez-vous jouer ? Voulez-vous soulever la couverture des faux Simenon ? Je vous y invite !
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