« J'étais « bizarre » .
Mes camarades ne savaient pas sur quel pied danser avec moi.
Je suscitais un mélange de curiosité , d'indifférence et de moquerie . »
C'est l'histoire de Stradi qui naît avec un violon dans la tête .
Trimballé d'hôpital en hôpital , au centre de questions sans réponses , l'école réussit par lui apprendre ce qu'était la norme , ses camarades pouvaient jouer au foot et à tout ce qu'ils voulaient ..ils étaient presque tous aussi forts que son frère ..
L'invisibilité de son handicap lui donne un statut à part , teinté de suspicion....
Je ne ferai pas un long commentaire , je suis restée un peu en dehors de ce conte moderne , une fable imagée, optimiste , originale, décalée à propos du handicap .
L'écriture est fluide , bien adaptée à cet univers particulier ., de la difficulté à ne pas être comme les autres: l'intégration, l'adaptation , l'incompréhension, mais aussi la fantaisie , l'ignorance et la souffrance , la légèreté , un contexte surréaliste , onirique, absurde , une espèce de roman d'apprentissage et d'acceptation de soi .
C'est un livre original, pétri de tendresse, mais la rencontre avec un demi- chien , un plombier loufoque, un musée papier cadeau, un lord n'apportent rien au contexte .
Vrai, faux, droit à la différence, drame , fantastique , humour qui fait réfléchir , sourire ou agace.
« Celui qui n'était pas comme les autres »où « il y avait pire que nous »: Stradi et Max.
Un livre qui fait du bien mais j’ai un peu de mal avec ce genre .
C'est une histoire qui ne ressemble à aucune autre.
Je ne connais pas l'auteur .
Les oiseaux sur la première de couverture et le titre ont participé à mon choix .
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