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Depuis qu'à l'école, les autres se moquent de lui, il s'appelle Stradi. Comme stradivarius, comme le plus grand des violons. Parce qu'il est né avec un violon dans la tête.
Quelle idée étrange et fantasque me direz-vous pourtant ce n'est pas ce violon qui est une énormité mais la différence. Celle qui classe, étiquette, exclue, juge.

Gille Marchand avec tendresse, humour et beaucoup de poésie nous conte l'histoire d'un enfant différent jusqu'à l'âge adulte.
Un enfant qui parlait aux oiseaux, un homme qui faisait rire ou pleurer son violon au rythme de ses journées.
« J'ai avancé dans la vie comme un funambule sur le sable, avec un don que je ne pouvais pas utiliser, empêtré et maladroit. »
La musique est omniprésente dans ce roman. Elle grince, elle pleure, elle vibre. Tout un art pour Stradi de le faire taire en classe, comme on cache finalement les défauts que nous placardent sur le front les uns et les autres.
Il y a certainement un air de la mécanique du coeur ou encore de Novicento ici mais il y a surtout un hymne à la tolérance et à l'amour.

Mes bémols ici seraient une fantaisie qui ne m'a pas toujours convaincue, une fantaisie peut-être un peu trop légère au détriment d'une poésie qui aurait mérité un peu plus de place et puis, l'absence regrettable d'une relecture assidue car il y a une panoplie de fautes de frappe dans ce roman que cela en parasite la lecture.
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Il va bien, mais... Une phrase à, certes, ne pas dire à un tout nouveau papa... La maman va très bien mais le bébé, lui, a une particularité singulière : il a un violon dans la tête. Un cas encore isolé sur lequel bon nombre de médecins se pencheront. Le bébé et le violon grandissent en parfaite harmonie. Le gamin ne prendra réellement conscience de sa différence que plus tard. Car, hormis ses parents qui le surprotègent, l'empêchent de jouer avec son frère aîné et de fréquenter les bancs de l'école, personne n'est au courant de cette différence. Les médecins, eux, malgré les nombreux examens en tout genre, ne comprennent pas ce qui se passe et ne peuvent prévoir, à long terme, les réactions du violon. Et pourtant, ils donnent aux parents l'aval pour que l'enfant, alors âgé de 6 ans, puisse aller à l'école. Là encore, les élèves ne remarquent rien jusqu'au jour où une douce musique remplit la salle de classe. Une fois le secret révélé, celui qui est surnommé Stradi, suscite alors un mélange de curiosité, de moqueries, d'exclusion ou d'indifférence. C'est en Max, lui aussi différent avec une jambe boiteuse, que Stradi trouvera un véritable ami...

Quoi de plus naturel que de se faire appeler Stradi quand on a un violon dans la tête. Qui plus est, un violon qui joue harmonieusement. Mais, cette différence invisible fait de Stradi un personnage à part. Curiosité, jalousie, incompréhension, exclusion... Autant de sentiments ressentis par l'entourage éloigné du jeune garçon. Gilles Marchand traite avec pudeur, fantaisie et sensibilité du handicap, soit-il visible (en la personne de Max) ou invisible (en la personne de Stradi). Ce dernier, de par les regards qu'on lui porte, se sent différent même si au fond de lui, il ne le ressent pas ainsi. C'est dans un monde complexe, où le langage des hommes est parfois incompréhensible, que le garçon puis l'homme tentera de s'adapter sans renoncer à ce qu'il est, de trouver sa place. Une place non pas inconfortable mais en harmonie avec les autres et avec soi... Autour de Stradi, personnage très attachant et sensible, l'auteur dresse une galerie de personnages tout aussi loufoque ou charmante, que ce soit le papa du jeune garçon, chercheur-inventeur de son état, ou encore Max, passionné de musique, ami véritable et sincère avec qui Stradi partagera de nombreux moments. Entre onirisme et réalité, Gilles Marchand nous livre un roman fantaisiste, poétique et délicat.
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«  J'étais «  bizarre » .
Mes camarades ne savaient pas sur quel pied danser avec moi.
Je suscitais un mélange de curiosité , d'indifférence et de moquerie . »
C'est l'histoire de Stradi qui naît avec un violon dans la tête .
Trimballé d'hôpital en hôpital , au centre de questions sans réponses , l'école réussit par lui apprendre ce qu'était la norme , ses camarades pouvaient jouer au foot et à tout ce qu'ils voulaient ..ils étaient presque tous aussi forts que son frère ..

L'invisibilité de son handicap lui donne un statut à part , teinté de suspicion....

Je ne ferai pas un long commentaire , je suis restée un peu en dehors de ce conte moderne , une fable imagée, optimiste , originale, décalée à propos du handicap .

L'écriture est fluide , bien adaptée à cet univers particulier ., de la difficulté à ne pas être comme les autres: l'intégration, l'adaptation , l'incompréhension, mais aussi la fantaisie , l'ignorance et la souffrance , la légèreté , un contexte surréaliste , onirique, absurde , une espèce de roman d'apprentissage et d'acceptation de soi .
C'est un livre original, pétri de tendresse, mais la rencontre avec un demi- chien , un plombier loufoque, un musée papier cadeau, un lord n'apportent rien au contexte .

Vrai, faux, droit à la différence, drame , fantastique , humour qui fait réfléchir , sourire ou agace.
« Celui qui n'était pas comme les autres »où « il y avait pire que nous »: Stradi et Max.
Un livre qui fait du bien mais j’ai un peu de mal avec ce genre .

C'est une histoire qui ne ressemble à aucune autre.
Je ne connais pas l'auteur .
Les oiseaux sur la première de couverture et le titre ont participé à mon choix .

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"J'étais bizarre"!
Voici Stradi, celui qui a un violon dans la tête.

Fable moderne, vivante et décalée, conte sur la différence, joliment troussé, littérature onirique, poétique, roman d'apprentissage, d'approche du handicap et de l'acceptation de soi... tout ceci raconté sur le ton de la fantaisie et de l'absurde.

Je vais être la petite note discordante dans un concert d'enthousiasmes, tout simplement parce que je suis hermétique à ce genre de littérature, entre réel et imaginaire. Rien n'y fait, je m'y ennuie ferme.
Cet avis n'est donc pas une critique, mais un ressenti tout personnel. J'ai voulu faire du zèle en sortant de ma zone de confort de lectrice et l'expérience n'a pas fonctionné. J'ai simplement dégusté l'écriture fluide et imagée, parfaitement adaptée à cet univers très particulier.

Un livre délibérément optimiste. Je vous engage à essayer, vous aurez sans doute/peut être le plaisir d'aimer.

(Bon! Moi aussi, je me sens bizarre à bloquer sur ces livres qui font du bien à l'âme)

Remerciements #MRL17
Rentrée littéraire 2017
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Je ne ressors pas totalement conquise de ce deuxième roman de Gilles Marchand, bien que lui reconnaissant beaucoup d'atouts, j'ai senti venir peu à peu une légère pointe d'ennui.

L'histoire ne manque pourtant pas d'originalité. L'auteur nous présente un jeune garçon qui naît avec un handicap pour le moins inattendu, il a un violon dans la tête.
L'instrument qui grandit en même temps que l'enfant lui permet de communiquer avec les oiseaux et met en musique les moindres de ses émotions.
Mais vivre avec un handicap, quel qu'il soit, n'est pas chose facile, aussi doit-il suivre des soins. Une fois par mois, l'enfant subit des injections très douloureuses dans l'oreille dans le but d'éviter que le violon se casse et entraîne la mort.

L'écriture de Gilles Marchand est à la fois poétique et pleine de tendresse pour son héros.
Le handicap est traité avec pudeur. J'ai trouvé très intéressant le parallèle que fait l'auteur entre le handicap invisible de Stradi et celui bien visible de Max, son ami qui a une jambe plus courte que l'autre.

Si j'adhère très volontiers à cette histoire improbable et pénètre avec plaisir dans l'univers onirique de l'auteur, j'ai plus de mal lorsqu'il y rajoute entre-autres, un demi-chien, un plombier loufoque en recherche de lavabos bouchés, un lord et son musée du papier cadeau.
Je ne comprends pas l'utilité de ces diversions qui n'apportent rien à l'histoire.
Beaucoup y ont vu un clin d'oeil à Boris Vian, pour ma part cela m'a agacée.
J'ai eu le même ressenti lors de la lecture du premier opus de Gilles Marchand « Une bouche sans personne ».


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Un petit garçon qui naît avec un violon dans la tête - un violon bien concret, bavard, dangereux et terriblement handicapant ; une vie "à part", en butte au rejet des autres face à ce handicap invisible ; une socialisation progressive et, en happy end, la conquête réussie de la normalité...

Avec cette fantaisie et cet univers décalés qui semblent être sa marque depuis son premier roman, Gilles Marchand tisse dans "Un funambule sur le sable" une fable sur le thème du handicap, de l'exclusion, de la solitude, et de la possibilité, malgré tout, de se construire et de trouver sa place dans un monde qui n'accepte pas (ou mal) la différence.

J'avais beaucoup aimé "Une bouche sans personne", mais je n'ai pas été conquise par ce second roman, avec lequel je me suis surtout ennuyée : beaucoup de remplissage et de redites, un humour un peu forcé, des personnages sans beaucoup d'épaisseur et une fantaisie qui, à mes yeux, sent un peu le procédé... bref, un grand sujet traité ici de manière peu convaincante, et, pour moi, une déception.
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Gilles Marchand sait joliment mêler le vrai et le faux, le drame et la légèreté, la fantaisie et la construction soignée. C'est ce que j'écrivais à propos de son premier, Une bouche sans personne, découvert l'an passé avec les 68 premières fois.
Il confirme son talent avec son second opus. Aux qualités du premier, on ajoutera cette fois une touche de fantastique, du côté de Marcel Aymé ou de Boris Vian.
Dès la naissance du narrateur l'extraordinaire se produit, au grand désarroi du corps médical : il faut bien se rendre à l'évidence, le bébé a un petit violon dans la tête. Quatre cordes qui ne vont pas tarder à jouer dans le cerveau de l'enfant provoquant l'incrédulité, la surprise ou même la gêne de la famille et des proches.
Et alors que l'enfant tente de maîtriser la musique dans sa tête, son père qui entend être un grand inventeur va essayer de comprendre, sans grand succès il faut bien l'avouer.
Pour sa mère, qui l'entoure de tout son amour, il faut qu'il mène une vie des plus normales, qu'il oublie ce handicap. Aussi, quand il commence à parler aux oiseaux, elle ne veut pas le croire, cette activité étant réservée aux «fous». Ses camarades de classe ont tout autant de peine à accepter cette différence, ajoutant un brin de cruauté à leur jugement.
Fort heureusement, il y a Max et Lélie. le premier est également handicapé à la jambe et devient vite le meilleur ami de celui que l'on surnomme désormais Stradi. Ensembles, ils vont partager jusqu'à leurs rêves. Lélie est la fille dont il tombe amoureux et avec laquelle, après maintes péripéties, il finira par partager sa vie. Car pour l'heure, il faut bien reconnaître que toutes ses tentatives d'intégration se soldent par des échecs. Qu'il souffre physiquement et psychologiquement.
C'est que Gilles Marchand, sous couvert d'une fable poétique, nous offre un formidable plaidoyer pour ce fameux droit à la différence. Lucide, Stradi constate combien il est difficile de vivre quand on sort du moule : « J'y avais bien réfléchi, ce n'était pas le monde qui n'était pas fait pour moi, mais la société, ce qui est totalement différent. Rien ne m'empêchait de vivre, d'être heureux et amoureux. le système scolaire attendait de moi que je suive le même rythme que mes camarades, les parents de Lélie désiraient un jeune homme comme les autres pour leur fille, les médecins attendaient une tête sans instrument. La société dans son ensemble n'attendait et ne désirait qu'une seule chose de moi : que je sois comme tout le monde. (…) La société a établi tout un tas de règles mais n'avait rien prévu pour les gens qui n'étaient pas capables de les suivre pour des raisons indépendantes de leur volonté. Elle les acceptait mais ne leur donnait pas une réelle chance à part celle de rester bien sagement assis sans trop déranger et surtout, surtout, sans oublier de lui dire merci. »
L'optimisme et l'amour, la tendresse et l'humour seront les antidotes de Stradi et la récompense du lecteur, une fois encore emporté par la plume alerte de l'auteur.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Imaginez quelqu'un qui a un violon dans la tête. Ne cherchez pas à en savoir plus, inutile de parler d'archet, de caisse de résonance, ne cherchez pas à expliquer comment c'est possible... Vous y êtes ? Pas tout à fait ?
Allez, quelques chapitres et vous l'admettrez : Stradi a un violon dans la tête, point barre. Un violon qui n'en fait qu'à sa tête, de surcroît... enfin, façon de parler.

Une fois cette hypothèse digérée, alors vous serez prêt à tout, et vous vous laisserez emporter par la poésie de l'auteur, l'histoire de Stradi vous emmènera aux confins du quotidien, dans ses encornures, drôles et dramatiques à la fois. Ici, il est question de la différence, celle que l'on ne comprend pas, mais avec laquelle il faut composer... La vie quoi.

Un bijou, précieux et léger à la fois.
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Quelle merveille que ce roman. Un écrit plein de poésie de surprise. Stradi naît avec un violon dans la tête. Commence une vie avec un handicap invisible mais où la vie triomphe : échanges avec les oiseaux, une amitié surprenante, un amour sublime. Et puis vient le temps où vouloir s'insérer dans la société en essayant de taire sa spécificité devient la problématique du héros. Cela peut faire écho chez beaucoup de lecteurs.
Un très beau roman sublimement écrit.
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Livre lu dans le cadre de la Masse Critique Rentrée Littéraire 2017 Babelio et en Lecture commune avec Enna Lit Enna Vit que vous pouvez retrouver ICI

Vrai coup de coeur  pour ce roman que j'ai reçu des Editions Aux Forges de Vulcain...... que je remercie vivement, car j'aurai tellement regretté de passer à côté d'un tel récit. Tellement original, poétique, frais et plein d'humour et de fantaisie  même sur des sujets difficiles tel que le handicap, la différence.

Oui Stadi est différent, mais celle-ci lui permet, malgré tout, de rêver, d'imaginer et de vivre à son rythme, au rythme de la musique de son violon, son complice qui joue des morceaux de musique, reflet de ses états d'âme et aussi parmi les oiseaux dont il comprend le langage. Un moyen de s'évader, de partager ses réflexions et qui mieux que les oiseaux peut le comprendre..... ils ont la même petite musique dans leurs têtes. Mais ces particularités le marginalisent, l'isolent du reste de la Société.

Et comme notre monde n'aime pas la différence Stradi est exclu et n'a qu'un seul ami : Max..... Lui ce n'est pas un violon qu'il a dans la tête mais une multitude de musique et surtout une jambe qui a du mal à suivre. Alors qui se ressemble s'assemble et qui mieux qu'une autre différence pour se confier et se comprendre.

Stradi supporte avec courage les traitements très douloureux, les remarques et les mises à l'écart car sa force c'est aussi sa famille : son père inventeur, observateur de la vie, de la science, sa mère, professeur de littérature et son frère aîné, sans défaut et protecteur. Stradi n'est pas triste bien au contraire, il constate mais il a, lui et sa famille, un humour qui lui permet de surmonter toutes les épreuves.

Il vit des aventures folles mais même celles-ci, si elles paraissent improbables, ne choquent pas car elles font partie de l'univers du récit et du personnage qui reste optimiste, toujours et contre tous. Il est confronté à des humains "normaux" mais aussi à des personnages étranges, tel le plombier qui vient régulièrement frappé à sa porte. Mais toutes ces aventures et pensées sont aussi ancrées dans la vie

Parmi les hommes de cinquante ans qui recherchaient un peu de compagnie, je fus surpris par la constance de l'élégance. Je n'avais jamais remarqué à quel point cette qualité était importante sitôt le cap de la cinquantaine franchi. Certains précisaient par ailleurs qu'ils étaient doux. Etaient-ils si doux qu'ils l'affirmaient ? Et quelqu'un d'élégant précise-t-il qu'il l'est ? Est-ce que préciser que l'on est élégant n'est pas en soi une preuve de son inélégance ? Et pourquoi exactement cherchaient-ils des femmes de quarante ans ? Je craignais qu'il y ait derrière tout cela une volonté quelque peu malhonnête. (p 247)
On sourit, on est ému mais on réfléchit aussi car tout cela a un sens, à mon avis, sur notre comportement, sur nos attitudes.... Et Stradi nous pousse aussi à réfléchir sur nous-mêmes et sur la vie :

Les meilleures culpabilités sont celles que l'on garde pour soi, les autres ne sont des demandes de pardon (p316)
mais aussi sur le handicap :

Appeler à l'aide n'avait jamais été mon fort. Appeler à l'aide était une défaite. Pour moi, pour Max. N'importe qui pouvait demander du secours, pouvait avoir besoin d'une  béquille. Mais nous concernant, l'appel à l'aide nous envoyait à la figure notre infériorité. Un "j'y arrive pas" devenait lourd de sens. Comme un aveu définitif, comme si on admettait enfin que nous n'étions pas adaptés à cette société, à cette vie. (p322)
sur les blessures de chaque jour :

Des coups d'épée.... mais pas des coups d'épingles... C'était précisément ce que nous ressentions. Nous n'étions jamais réellement attaqués. Jamais frontalement. Jamais réellement attaqués. Jamais frontalement. Jamais réellement avec méchanceté. Mais nous luttions contre les petites déconvenues, contre ces coups d'épingles qui nous égratignaient sans cesse.
sur les rêves d'enfants :

Et nous n'osions pas leur dire que nous aussi nous aspirions à devenir des super héros. Et je comprends aujourd'hui que les vrais héros ne sont pas ceux qui ont des super pouvoirs, mais ceux qui en sont dénués et qui continuent à avancer (p352)
ainsi que sur notre société, la solitude :

Le téléphone ne sonnait pas et patientait avec moi, sans trop savoir ce qu'il avait à faire? Je voyais bien qu'il aurait aimé sonner, les téléphones qui ne sonnent pas se sentent inutiles. Je le tenais de la dame du premier qui dépoussiérait régulièrement le sien et le prenait avec elle pour dormir depuis qu'elle avait perçu ses premiers signes de dépressions. (p323)
Il y a tout un monde poétique qui entoure les acteurs de ce récit : une bouteille remplie des dernières paroles d'un grand-père, un lépreux qui demande une pièce mais qui refuse les morceaux du coeur en lambeaux, une société qui gère les idées, un directeur qui souhaite que son personnel sorte à reculons afin de voir s'il ne partait pas avec une idée derrière la tête etc.... et puis il y a la belle histoire d'amour que Stradi va vivre. Il y a un peu du Boris Vian chez cet auteur.....

Oui, j'ai beaucoup, beaucoup aimé et c'est pour cela que j'aime lire, pour faire ce genre de découverte, d'un auteur, d'une écriture, d'une histoire qui ne ressemble à rien d'autre.  Si vous êtes un peu rétif au rêve, à l'imaginaire et aux émotions, passez votre chemin et allez chercher un autre roman, mais dans le cas contraire attendez-vous à partir pour une symphonie d'émotions.

Merci Monsieur Gilles Marchand pour ces heures de lecture passées dans votre univers et qui permettent aussi d'aborder un sujet grave sur un ton léger mais profond.....
http://mumudanslebocage.wordpress.com
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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