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Critique de Ladybirdy


Depuis qu'à l'école, les autres se moquent de lui, il s'appelle Stradi. Comme stradivarius, comme le plus grand des violons. Parce qu'il est né avec un violon dans la tête.
Quelle idée étrange et fantasque me direz-vous pourtant ce n'est pas ce violon qui est une énormité mais la différence. Celle qui classe, étiquette, exclue, juge.

Gille Marchand avec tendresse, humour et beaucoup de poésie nous conte l'histoire d'un enfant différent jusqu'à l'âge adulte.
Un enfant qui parlait aux oiseaux, un homme qui faisait rire ou pleurer son violon au rythme de ses journées.
« J'ai avancé dans la vie comme un funambule sur le sable, avec un don que je ne pouvais pas utiliser, empêtré et maladroit. »
La musique est omniprésente dans ce roman. Elle grince, elle pleure, elle vibre. Tout un art pour Stradi de le faire taire en classe, comme on cache finalement les défauts que nous placardent sur le front les uns et les autres.
Il y a certainement un air de la mécanique du coeur ou encore de Novicento ici mais il y a surtout un hymne à la tolérance et à l'amour.

Mes bémols ici seraient une fantaisie qui ne m'a pas toujours convaincue, une fantaisie peut-être un peu trop légère au détriment d'une poésie qui aurait mérité un peu plus de place et puis, l'absence regrettable d'une relecture assidue car il y a une panoplie de fautes de frappe dans ce roman que cela en parasite la lecture.
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