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Critique de yanndallex


Avant tout, merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce petit livre fort enrichissant.

N'étant pas un pro de l'histoire et encore moins de celle d'Israël, il est vrai que les « a priori » sont présents mais évidemment peu fondés.

Ce petit livre, écrit par la talentueuse Aude Marcovitch, est donc bel et bien un recueil de témoignage de personnes aimant et vivant en Israël. On y découvre ainsi Michal Alroy nous racontant des anecdotes sur sa famille Belkind, Amir Kohen admirant et racontant la construction de Tel Aviv (dont ces ancêtres y ont contribués), Moshe racontant son expérience au sein du Mossad et sa vie de « mensonges », Avner Faingulernt, cinéaste ayant créé une école de cinéma et surtout le festival du Cinéma du Sud et souhaitant faire connaitre son monde à tous, Mukhles Burghal ancien militant de l'OLP racontant ses gestes et ses incarcérations décrivant ainsi le système pénitentiaire, Itay ZAR vivant dans une colonie non reconnue légalement par l'état d'Israël, Morane-Myriam racontant son retour à la foi et ses relations avec sa famille, Yehuda Shaul, ancien militaire militant maintenant pour que chaque ancien soldat témoigne et brise le silence sur l'armée, Dov Moran l'entrepreneur au génie fou et son histoire sur la création de la clé USB vantant le développement économique et scientifique d'Israël, Elimelech l'ultraorthodoxe se rapprochant et défendant l'armée et enfin Eva Illouz, sociologue analysant et répondant à nombre de questions que l'on se pose en lisant ce livre.

Certains témoignages m'ont émus comme celui de Moshe apprenant une vérité à la mort de son père, ou bien l'anecdote sur Miri la tante de Michal revenant sur son aversion pour les arabes en découvrant des liens de parenté, et aussi l'histoire Dov Moran avec son idée de clé USB et sa ténacité.

Ce qui est aussi poignant au sein de tous ces témoignages, ce sont les liens forts à la famille (celle-ci tient une place prépondérante à pratiquement tous les récits) ainsi que la foi que chacun d'eux (ou presque) possède envers la religion. Cette religion si complexe à cerner avec les sionistes, les ashkénazes et les sépharades, mais aussi toutes les communautés religieuses dépendant de celles-ci (Hassidiques et Lithuaniens divisions des ashkénazes, Loubavitch et Satmar subdivisions des Hassidiques) et les traditionnalistes, et pour finir toutes les exceptions et traditions comme les Yeshiva, l'exemption de service militaire pour les ultraorthodoxe etc…

Pour finir, il s'agit d'un livre fort enrichissant même pour un non initié, mais les idées seront particulièrement confuses à la fin de la lecture de ce livre.
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