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Critique de Sachenka


J'ai été grandement captivé par le premier tome de Ton visage demain. Cette deuxième partie, même si elle comportait des moments intéressants, m'a beaucoup moins tenu en haleine. Bien sur, j'y retrouvais plusieurs éléments agréables à retrouver, propres à la plume de Javier Marias, comme ces perosnnages ambivalents et mystérieux, ce sentiments d'intrigue permanent, même (et surtout) quand il n'y a pas d'actions enlevantes.

Dans cette deuxième partie, Danse et rêve, on retrouve Jaime Deza en Angleterre. Un élément intéressant : son attache avec son ex-femme Luisa, restée en Espagne, est davantage explorée. On sent parfois un peu de rancoeur dans leurs échanges téléphoniques, mais au moins elle accepte de parler et même de donner des conseils. C'est qu'elle connaît si bien Deza. Mais toujours cette tension, on ne sait jamais quand elle va lancer une remarque assassine, ne pointe de sarcasme.

Toujours concernant Jaime Deza et qui est intrigant : son implication dans les combiens du mystérieux Bertram Tupra, cet individu dont on suppose qu'il travaille pour un quelconque groupscule obscur relevant des services secrets britanniques. du moins, je l'espère, sinon Deza trempe dans de mauvaises histoires… Quoiqu'il en soit, on ne se contente plus de traduire des interrogatoires, de donner ses impressions, non ! Il est envoyé sur le terrain, sans trop savoir ce qu'il fait ni pourquoi.

Sa mission n'est pas couronnée de succès, la femme qu'il devait distraire (pendant que Tupra lui-même s'occupait du mari) est emmenée par l'énigmatique attaché culturel de la Garza, rencontré aussi dans le tome précédent. Coïncidence ? Cet homme est-il aussi distrait et imbu de lui-même qu'on le croit ? Ou n'est-ce qu'une façade pour cacher des activités subversives ? Que de mystères ! Deza doit retrouver cette femme, même si pour cela il doit faire le tour des tous les clubs et tous les hôtels de Londres !

Comme je l'écrivais plus haut, Danse et rêve m'a un peu moins plu que le tome précédent. C'est que j'aime bien être intrigué, mystifié, mais il vient un point où j'aime aussi avoir des réponses. Ne serait-ce qu'en partie ! Et ici, je nage dans un brouillard opaque. Aussi, vu la grande érudition de Javier Marias, le lecteur se retrouve bombardé d'informations, certaines ayant des liens plus ou moins ténus avec l'intrigue. Comment arriver à démêler cette histoire si plus de la moitié des indices ne servent à rien de concret, si ce n'est entretenir le mystère ? J'ai craint décrocher à un certain moment. Mais bon, je finirai quand même cette série, il ne reste qu'un troisième tome.
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