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Critique de Leschroniquesdekali
Si toi aussi tu as eu envie d'étriper ton voisin qui met sa musique à fond à pas d'heure ou qui colle sa poubelle derrière ta bagnole le matin avant de partir au boulot. Oui, toi, tu comprends le sentiment qui peut animer Baptiste. Libraire de son métier, il partage sa terrasse avec son presque voisin pâtissier, Grégoire. Et cerise sur le cupcake, ce dernier n'est autre que son c*nnard de presque frère. Attends, je t'explique.
Alors que Grégoire était au collège, il a vu un jour débarqué un gars sympa, un peu introverti, intello, Baptiste et ça a été le coup de foudre amical pour eux et le coup de foudre tout court pour leurs parents célibataires. Mais du jour au lendemain, bim, l'un des garçons se met à ignorer royalement l'autre. Difficile de cohabiter dans ces conditions.
15 ans plus tard, les hasards de la vie les font devenir presque voisins dans la très animée rue Paradis. Inutile de dire que la rancoeur est toujours bien accrochée et que les noms de tous les oiseaux répertoriés sur la planète y passent du matin au soir pour des broutilles.
Et ça Tata Clotilde, qui possède la salle de gym entre les deux boutiques, elle en a ras le chignon. Elle n'en peut plus de ces gamins attardés qui passent leur temps à se tirer dans les pattes, de quoi foutre en l'air la bonne ambiance du quartier. Un ultimatum semble être la seule solution pour rabibocher ces deux-là. Et je pose ça, là : derrière cette obstination à se haïr ne se cacherait-il pas quelque chose de plus ambigü ? Je questionne juste … Parce qu'ils s'aimaient bien, avant, même beaucoup.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un « Stepbrothers » et on peut dire que celui-ci est détonnant ! En général, on sent une tension entre les deux gars dans ce trope, un petit malaise. Mais là, on s'envoie des fions dans la tronche dès le début, parfois en mode Audiard et vas-y que je te prends clairement pour une tête de noeud en t'affichant devant tous les commerçants de la rue Paradis.
Qu'est-ce que je me suis marré ! On se retrouve alternativement dans l'esprit de Grégoire et de Baptiste et on essaie de comprendre ce qui les a amenés à cette situation. L'auteure passe par des flash-backs qui éclairent au fur et à mesure notre lanterne. Ces deux personnages sont taillés sur mesure pour des joutes verbales jouissives. Ils se narguent, s'ignorent mais ne peuvent pas s'empêcher de lorgner dans la boutique d'à-côté. C'est à qui em*erdera l'autre en premier, le tout sous le regard excédé des personnages secondaires qui ajoutent à l'humour ambiant de cette histoire. Mais on attend surtout une autre sorte de craquage, car l'attirance est belle et bien là. Tout ce temps à se forcer à se détester, quand ça craque, ça craque !
Une lecture feel-good qui fait vraiment du bien. J'ai adoré voir Grégoire et Baptiste s'affronter pour mieux se retrouver. Leurs dialogues et leurs pensées m'ont collé le sourire pendant ma lecture
Alors que Grégoire était au collège, il a vu un jour débarqué un gars sympa, un peu introverti, intello, Baptiste et ça a été le coup de foudre amical pour eux et le coup de foudre tout court pour leurs parents célibataires. Mais du jour au lendemain, bim, l'un des garçons se met à ignorer royalement l'autre. Difficile de cohabiter dans ces conditions.
15 ans plus tard, les hasards de la vie les font devenir presque voisins dans la très animée rue Paradis. Inutile de dire que la rancoeur est toujours bien accrochée et que les noms de tous les oiseaux répertoriés sur la planète y passent du matin au soir pour des broutilles.
Et ça Tata Clotilde, qui possède la salle de gym entre les deux boutiques, elle en a ras le chignon. Elle n'en peut plus de ces gamins attardés qui passent leur temps à se tirer dans les pattes, de quoi foutre en l'air la bonne ambiance du quartier. Un ultimatum semble être la seule solution pour rabibocher ces deux-là. Et je pose ça, là : derrière cette obstination à se haïr ne se cacherait-il pas quelque chose de plus ambigü ? Je questionne juste … Parce qu'ils s'aimaient bien, avant, même beaucoup.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un « Stepbrothers » et on peut dire que celui-ci est détonnant ! En général, on sent une tension entre les deux gars dans ce trope, un petit malaise. Mais là, on s'envoie des fions dans la tronche dès le début, parfois en mode Audiard et vas-y que je te prends clairement pour une tête de noeud en t'affichant devant tous les commerçants de la rue Paradis.
Qu'est-ce que je me suis marré ! On se retrouve alternativement dans l'esprit de Grégoire et de Baptiste et on essaie de comprendre ce qui les a amenés à cette situation. L'auteure passe par des flash-backs qui éclairent au fur et à mesure notre lanterne. Ces deux personnages sont taillés sur mesure pour des joutes verbales jouissives. Ils se narguent, s'ignorent mais ne peuvent pas s'empêcher de lorgner dans la boutique d'à-côté. C'est à qui em*erdera l'autre en premier, le tout sous le regard excédé des personnages secondaires qui ajoutent à l'humour ambiant de cette histoire. Mais on attend surtout une autre sorte de craquage, car l'attirance est belle et bien là. Tout ce temps à se forcer à se détester, quand ça craque, ça craque !
Une lecture feel-good qui fait vraiment du bien. J'ai adoré voir Grégoire et Baptiste s'affronter pour mieux se retrouver. Leurs dialogues et leurs pensées m'ont collé le sourire pendant ma lecture
