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Critique de ladesiderienne


CHALLENGE ABC 2013/2014 (13/26)

Permettez-moi, de vous confier ici un évènement important de ma vie : moi (enfin ma modeste personne), grande amoureuse du livre papier que j'ai toujours eu grand plaisir à feuilleter, à en corner les pages et à marquer d'annotations en tout genre (lorsqu'il m'appartient bien sûr), et bien je vous avoue mon infidélité. Voilà, c'est dit ! "Deadline" est ma première lecture version numérique. Et malheureusement, une véritable déception.... la nouvelle technologie utilisée, auquel je m'habituerai sûrement, n'y est pour rien mais c'est mon choix qui n'a rien eu de stratégique.

Ce polar suédois m'a terriblement ennuyé, non pas à cause du style d'écriture assez simplissime, ce sont plutôt les noms des différents protagonistes qui m'ont donné du fil à retordre. Évidemment, il n'était pas pensable qu'ils s'appellent Martin ou Dupont mais entre les Jansson, Johansson, Britt, Berit Nilsson ou Danielsson, j'ai failli m'arracher les cheveux. Après tout, nous sommes à Stockolm, j'ai donc fait un effort pour m'intégrer. Un attentat ayant eu lieu dans le futur stade olympique faisant une victime, la charismatique présidente du comité, Christina Furhage, nous allons donc suivre les aventures d'Annika Bengtzon, journaliste, qui va, manu militari, tenter de débusquer le coupable allant jusqu'à se jeter, corps et âme, dans la gueule du loup.

Les sujets évoqués auraient pu me plaire. L'auteure y parle des difficultés pour une femme de gérer de front vie privée et vie professionnelle et soulève aussi l'épineuse question des droits et devoirs des journalistes. Doit-on franchir toutes les limites au nom de la liberté d'information ? Comment protéger l'entourage des personnes dites "publiques" ?

Il m'a été cependant impossible d'accrocher à cette enquête noyée au milieu des querelles intestines, jalousie et mesquinerie diverses entre collègues de bureau et les difficultés d'une mère de deux enfants pour gérer à la fois ses soucis familiaux et ses responsabilités au travail. Entièrement traitée du point de vue journalistique, je n'y ai trouvé aucun rythme. Je ne vous parle pas du tueur, ou plutôt si, je vous révèle quand même qu'il parle aux bâtiments : comprenne qui pourra !
Comme auteurs suédois, entre Stieg Larsson (plus recherché) et Camilla Lackberg (plus originale), on peut trouver mieux, à mon humble avis, bien sûr. 8/20
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