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Critique de pilyen



Dans un monde où on lit de moins en moins, où tout doit aller aussi vite qu'une connexion internet, où un quotidien doit être lu dans lorsque l'on arrive à sa station de tram ou de métro, la tentation du tout petit livre est grande pour les éditeurs. Cette rentrée un roman (?!!) de 65 pages a obtenu le prix Décembre (La réforme de l'opéra de Pékin de Maël Renouard) et les éditions Lattès lancent une collection tout petit format alliant "littérature et politique" au prix modique de 4 euros !
Deux titres ont paru en octobre dont cette "vie de petits fours", formidable nouvelle de 70 pages. On sait bien qu'il faut pas mal de talent pour écrire court et efficace. Réussir cet exercice n'est pas donné à tout le monde. Sébastien Marnier, en peu de pages, arrive à nous accrocher avec une histoire d'élection municipale. Après une description décapante des militants du maire UMP actuel, le texte s'attache aux dernières heures d'un candidat sans étiquette qui espère bien que sa campagne mi écolo mi novatrice va le porter jusqu'à la mairie. Théophane Tolbiac (c'est le nom de ce drôle de candidat) possède un secret que lui a transmit sa grand-mère, femme solitaire et auteur à succès de romans policiers...
C'est un petit format que l'on lit d'une traite parce que l'on a envie de savoir la fin. C'est monté comme un suspens et en plus ça distille, au fil de phrases acérées ou intrigantes, une multitudes de détails d'une densité romanesque incroyable. En peu de mots, il brosse le portrait d'un personnage jusqu'à le rendre incroyablement complexe ou formidablement précis et présent.
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