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Critique de tearsless


J'ai lu ce livre grâce à une masse critique. Ainsi je tiens à remercier Babelio et les Editions de La Martinière pour cette lecture.

« On est foutu, on pense trop » est un essaie de développement personnel. Le Dr Serge Marquis émet la théorie que notre colère et mal-être ambiant serait due au fait que l'on réfléchit trop. Plutôt que d'avoir une réflexion claire et large des événement, on aurait des pensées auto-centrées poussées par notre ego sur-développé. Dans son livre, cette amas de pensée est comparé à un hamster qui cours dans une roue.

Très simple à lire, c'est un livre qui est destiné plutôt pour les débutants en lecture de ce type qu'aux adeptes du genre. L'auteur donne de nombreux exemples de sa théorie et explique de plusieurs façon la même idée. Dans un premier temps, le Dr Marquis nous présente sa théorie puis s'en suit des exemples de situations contrariantes et le chemin de réflexion qu'il faut avoir pour éviter de tomber dans le piège de la souffrance psychologique auto- infligée .

Personnellement, je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture mais mon caractère est ni sanguin ni colérique. J'ai donc pu constater au fur de ma lecture que je n'appartiens pas au public visé par cet ouvrage. Donc je n'ai pas pu m'identifier aux exemples proposés.
D'autre part, ses solutions pour s'en sortir et mieux vivre sont vraiment très simples (voir trop simples). La première consiste à faire une pause dans ses pensés, de respirer un grand bol d'air et ensuite de relativiser tout ce qui s'est passé en se disant qu'il n'y a pas mort d'homme. Personnellement, j'aborde tous mes problèmes de cette manière depuis mes 15 ans, mais j'imagine que ce n'est pas aussi facile pour tout le monde. Il suggère également des séances de méditations régulières pour se débarrasser des pensés trop désagréables.

Ensuite, j'ai vraiment détesté la plupart de ces exemples qui flirtent avec le sexisme et pas politiquement correct. Dans un de ses exemples, il imagine une situation ou un personnage va faire ses courses mais en plus d'avoir du monde à la caisse du supermarché, quand son tour vient le lecteur de code ne fonctionne plus: « Pourquoi est-ce toujours à moi que ces choses arrivent ? Hein ? POURQUOI MOI ? On dirait que la vie m'en veut ! Caissière tu parles d'une vie, toi ! Faut dire qu'avec le QI qu'elle a... ».
Un autre de passage que je n'ai pas apprécié se situe à la fin quand il dit que les plus grandes maladies de tous les temps ne sont pas « la peste ou le choléra, ce sont le syndrome d'hyperactivité et de déficit d'attention, ». De la part d'un docteur, je trouve mal venu de comparer les psychoses d'occidentaux ou maladies mortelles du tiers monde. (Il n'a pas dû en soigner souvent des victimes de la pestes le Dr Marquis. Je lui prescrirais bien un stage de bénévolat au Congo pour l'aider à relativiser. )

Bien entendu mes commentaires et réflexions n'engagent que moi et j'ai peut-être pris certains des exemples un peu trop au pied de la lettre. Je pense néanmoins que certaines personnes n'attendent que la lecture de cet ouvrage, tel un placebo, pour se libérer du stress quotidien.
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