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Citations sur Tomorrow, tome 4 : Aller-simple vers l'enfer (14)

Pourtant je crois me souvenir que lorsqu’on était gamins, on nous avait dit que la vie était juste, qu’elle vous rendait à hauteur de ce que vous aviez donné, et que si vous désiriez quelque chose avec assez de force, vous finiriez par l’obtenir
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La vérité, c’est qu’il y a des cauchemars auxquels on n’échappe jamais
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S'ils me mettaient la main dessus, je n'avais aucune chance. Mon état d'esprit était celui d'un desperado. Comme dans les films noirs, je m'étais juré qu'ils ne m'auraient pas vivante. Pour moi, ce n'était plus un cliché hollywoodien, mais bel et bien une réalité.
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Le colonel Finley, quand il s'adressait à nous, nous parlait toujours comme si nous étions des soldats sous ses ordres. Il ne faisait pas de différence entre nous autres et le reste de ses hommes. La différence c'est qu'eux s'étaient engagés à prendre des risques, à faire la guerre et à tirer sur des gens. Pas nous ! Il me semblait que, pas plus tard qu'hier, nous avions encore besoin d'un agent pour traverser la rue devant l'école. Oui, je sais, dans d'autres pays des gamins sont enrôlés dès l'âge de onze ans, mais qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ?
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Pour être honnête - et je crois l'avoir été depuis que j'ai commencé ce récit -, je dois avouer que je pensais qu'is ne nous demanderaient rien simplement parce que nous avions déjà tellement fait. Bon sang, n'avions-nous pas pris assez de risques ? N'avions-nous pas enchaîné les offensives ? N'avions-nous pas fait sauter un navire, dévasté le port de Cobbler's Bay et tué un général à Wirrawee ? Lee n'avait-i pas reçu une balle dans la jambe ? N'avions-nous pas perdu trois de nos camarades dont aujourd'hui encore je ne peux prononcer le nom ? N'avions-nous pas regardé la mort en face et senti son étreinte glacée sur notre nuque ? Que pouvaient-ils exiger de plus ? Devions-nous tous mourir avant qu'enfin ils déclarent 'C'est bon, vous avez fait votre boulot. Vous êtes démobilisés jusqu'à la fin de cette guerre'. Jusqu'où nous faudrait-il aller ? Rien que d'y penser, je sens que je m'énerve. Je sais qu'il n'y a aucune logique dans tout ça. Je sais que tant que nous serons en guerre, ils ne pourront pas dire : 'OK, les gars, on va continuer sans vous. Vous avez besoin d'un break d'un ou deux ans.
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En Nouvelle-Zélande, beaucoup de garçons portent des shorts à l'école, y compris au lycée. Ils ont l'air un peu ridicules, ces grands dadais en culotte courte, mais ça nous donne l'occasion d'admirer leurs jambes.
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J'aime que les gens plantent des arbres qui mettront des siècles à pousser. Ces gens-là ne sont pas égoïstes, ils pensent aux autres, aux générations futures qui profiteront du fruit de leur travail. Les bons fermiers sont un peu pareils : 'Vis comme si tu devais mourir demain, mais exploite ta terre comme si tu devais vivre éternellement', me disait mon père.
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J'avais beaucoup regardé la télé - des rediffusions de vieux nanars la plupart du temps. Depuis son entrée en guerre, la Nouvelle-Zélande avait mis fin à toutes ses importations, à l'exception des armements, parce que sa balance des paiements était complètement déséquilibrée par les achats d'équipements militaires. Elle avait donc cessé d'acquérir des programmes et des films étrangers, lesquels avaient totalement disparu des écrans de télévision et de cinéma. Certains Néo-Zélandais considéraient que c'était trop cher payer pour aider l'Australie. Ils nous auraient laissés tomber sans remords pour une nouvelle saison des Simpsons, et je dois admettre que je comprenais leur point de vue.
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J'étais impatiente de descendre dans Hell. Cet endroit était comme ma maison désormais. Mon foyer se trouvait en enfer. Quelle conclusion pouvait-on en tirer à mon sujet ? Qui vivait en enfer ? Je connaissais la réponse : le diable et les âmes damnées. Et moi, qui étais-je ? La plupart du temps, je pensais connaître aussi la réponse à cette question-là. Mais parfois, j'avais l'impression d'être moi-même un démon. Certains actes que j'avais commis me faisaient frémir et me donnaient la nausée"."Nous étions à présent prêts pour ce qui serait notre première - et peut-être dernière - chevauchée ensemble. Une image me vint à l'esprit, celle des quatre cavaliers de l'Apocalypse. Qui étaient-ils ? Je n'en avais pas la moindre idée, mais la comparaison me plaisait. Comme eux, nous étions quatre, comme eux, nous galopions vers l'Apocalypse.
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Il est dans la nature humaine de protéger sa vie à tout prix. Et pas seulement dans la nature humaine. Dans la nature tout court. J'ai vu ce qu'un kangourou pris au piège peut faire aux chiens qui tentent de l'approcher. Mais si Dieu m'avait donné un esprit, une conscience et une imagination qui me permettait de me mettre à la place de quelqu'un d'autre, c'était certainement pur que je m'en serve, et pas pour que j'agisse sans me poser de questions. Je ne suis pas un kangourou. Alors je me suis demandé - et je me demande toujours - si j'avais bien agi. Une autre chose que m'avait donné Dieu, c'est le sens des responsabilités. Parfois, j'aimerais qu'il ait oublié de me faire ce cadeau empoisonné. Parce que maintenant que je l'ai, quand je commets un acte dont je pense qu'il est peut-être répréhensible, je ne peux pas m'en laver les mains. J'avais tué, peut-être plusieurs de mes semblables. Cet acte, je l'avais commis. Il m'appartenait et je devais l'assumer. Ces soldats étaient morts la nuit dernière, et mon cheval aussi. Une fois encore, j'avais décidé que ma vie valait plus que la leur. Or je ne connaissais même pas ces gens. Pour moi, ils étaient de parfaits étrangers. Est-ce qu'il y avait un dessein derrière tout ça ? Est-ce que je méritais de vivre et ces gens de mourir ? Est-ce que c'était une épreuve qu'on m'envoyait ? Est-ce que j'étais destinée à découvrir un traitement contre le cancer, à sauver l'humanité ? Et supposons qu'un de ces soldats ait été destiné à retourner un jour à la vie civile et à découvrir un traitement contre le cancer ? Cela n'arriverait jamais maintenant, puisqu'il était mort.
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