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Critique de moustafette


Dans un genre purement british, vous aimerez peut-être retrouver le style pince sans rire mais décomplexé de Willa March déjà croisé dans Meurtres entre soeurs et dans l'excellent Journal secret d'Amy Wingate.

Si vous êtes à la recherche de l'âme soeur et qu'un jeune veuf anglais, vivant dans un splendide manoir avec ses deux vieilles adorables tantines, tombe éperduement amoureux de vous, ne croyez surtout pas que c'est votre jour de chance, ne faites pas comme Clarissa, passez votre chemin.
Si malgré tout vous succombez et invitez votre meilleure amie juste pour le plaisir de la voir devenir verte de jalousie devant votre veine, bien fait pour vous.

"Lorsque Clarissa voit la maison pour la première fois, elle en a le souffle coupé. le colombage, les tuyaux de cheminée en cuivre pur Tudor, les petits carrelages roses d'origine, les fenêtres à meneaux et la grande porte de chêne la font soupirer d'aise.
- Oh, Thomas, dit-elle, les yeux humides. C'est absolument magique.
Thomas sourit avec gratitude."

Non, Thomas ne prendra pas Clarissa sur le capot de sa Ferrrrrari rouge, il a une Bentley. Et non, vous n'êtes pas dans un roman de la collection Harlequin. C'est juste un conte de fées machiavéliques, une histoire invraisemblable où les tantines Olwen et Gwyneth cachent sous un look Miss Marple une âme à la Rosemary's baby, version celtique.

J'emprunte à CATHULU la formule "grosses ficelles et sorcellerie païenne à deux balles, j'assume". Je l'ai moi aussi dévoré sans honte.


Lien : http://moustafette.canalblog..
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