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EAN : 9782746730465
274 pages
Autrement (01/10/2011)
2.96/5   96 notes
Résumé :

Clarissa s’installe dans le manoir de Thomas, un veuf courtois et cultivé qu’elle vient de rencontrer.

Elle ne s’imagine pas que cette magnifique demeure de style Tudor, perdue aux confins du pays de Galles, va être le théâtre d’un piège implacable organisé par Olwen et Gwyneth, les deux charmantes vieilles tantes de son compagnon
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
2,96

sur 96 notes
Je suis tombée sous le charme de ce vieux manoir anglais.Les 2 vieilles tantes,gardiennes de la tradition ,utilisent la magie noire pour que perdure le pouvoir de cette demeure sur les vivants et que les morts y restent actifs par leur intermédiaire.
Délicieusement noir.
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J'ai lu quelques livres de Willa Marsh (qui écrit aussi sous le nom de Marcia Willet) et je dois dire que j'ai été un peu déstabilisée au début par Meurtres au Manoir, où une pointe de surnaturel vient s'immiscer dans le roman autrement "so british".
L'histoire s'articule autour de quatre personnages qui forment une sorte de carré amoureux, même si en fait l'amour n'est pas leur motivation première. Autour d'eux gravitent deux vieilles tantes adeptes des anciennes croyances et bien décidées à faire ce qu'il faut pour protéger le manoir familial et transmettre leur savoir à la génération suivante, qui n'est pas encore née. Les alliances se font et se défont au gré des plans des uns et des autres, régulièrement contrariés par les hasards du destin... Ca complote, ça médit et en plus ça déborde d'ironie de la part de l'auteur qui garde toujours un oeil critique sur ses personnages...
Les meurtres annoncés dans le titre se font attendre, attendre, attendre... ajoutant de la tension à l'intrigue déjà riche en suspense. J'ai bien aimé aussi le dénouement qui semble nous amener à un pallier, comme si tout risquait de recommencer dans quelques temps...
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Londonienne sans le sou, Clarissa se laisse éblouir par Thomas, gentleman farmer veuf depuis peu. Soyons honnête, ce bonhomme est bien terne, la jeune femme est surtout alléchée par la perspective de troquer son boulot routinier et son appartement miteux contre un superbe manoir dans la campagne anglaise. Elle se voit déjà en veste Barbour et mocassins Gucci, jupe de velours et culotte de golf. Il faudra cohabiter avec deux vieilles tantes ? Aucun souci, au contraire. Elles ont l'air charmantes et l'accueillent toujours à bras ouverts. Mais attention, ô petite Clarissa aussi naïve que vénale : derrière ces mamies attentionnées et popotes se cachent deux fieffées malines qui épient, complotent et manipulent leur petit monde pour servir leurs fins... diaboliques !

Ce délicieux roman rappelle 'Meurtres entre soeur' de cette même auteur : humour noir, garces calculatrices, vacheries familiales, envies de meurtres… et passages à l'acte.
Willa Marsh est douée pour faire frémir et sourire son lecteur dans des ambiances ‘so british' du XXIe siècle, et elle possède suffisamment de talent et d'imagination pour renouveler ses intrigues. Elle nous accueille cette fois dans un château hanté et une forêt maléfique. Ou tout simplement chez une famille frappadingue, où les gens vénaux le disputent aux férus de magie noire ? Il s'en passe en tout cas chez eux, le visiteur a son lot de surprises.

Un savoureux petit goût noir-amer de 'Rosemary's Baby' et de 'Sixième Sens'. Avec un nuage de lait pour adoucir, une goutte de citron pour le cynisme, et quelques gouttes de breuvage fait maison pour l'envoûtement et l'humour.
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Ce livre dormait déjà depuis pas mal de temps dans ma bibliothèque. J'ai choisi de le lire parce qu'il correspond aux items de différents challenges auxquels je participe.

Avec Meurtres au manoir je découvre la plume de Willa Marsh. C'est l'histoire de Clarissa une jeune femme, un peu mal dans sa peau et sa vie sentimentale qui fait la rencontre de Thomas Mortimer, un jeune veuf ET propriétaire d'un magnifique manoir dans les bois à la campagne qu'il occupe avec ses deux vielles tantes . Clarissa y voit l'opportunité d'en finir avec sa vie morose.
Une fois mariée avec Thomas, la vie qu'elle s'était imaginée ne correspond pas du tout à la réalité, malgré la gentillesse des tantes Gwyneth et Olwen, Clarissa ne se sent pas heureuse. Mais heureusement, Georgy, la meilleure amie de Clarissa débarque au manoir...

J'ai bien aimé cette histoire plein d'humour noir où on se demande qui manipule qui. Un peu de sorcellerie, des vieilles dames prêtes à tout pour protéger leur manoir et les traditions et des "meilleures" amies m'ont fait passer un agréable moment de lecture.

Le dénouement est surprenant et m'a beaucoup plu. le titre en français dit "Meurtres au Manoir", mais je trouve que le titre en anglais "The Quick and the Dead" (traduction littérale : Mort ou Vif) est plus adapté à cette histoire.

Moral de l'histoire : il faut plutôt se méfier des apparences :-).

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Je voulais un livre différent, je n'ai pas été déçue.

Commençons donc par le commencement : Les tantes. Vieilles mégères attentionnées. Peut-être un peu trop. Ce qui les rend subtilement inquiétantes.

Les tantes sont motivées tout le long du livre par leur sens assez singulier de la famille. Par exemple, elles projettent de gentiment mettre hors jeu un de leur dernier descendant – qui n'a rien fait, soit dit en passant – en assurant de sauver la famille. Là, le lecteur averti est en droit de poser quelques questions.
Les adorables tatas viennent en double. Il n'y a jamais l'une sans l'autre, elles possèdent le même caractère et le même physique, se comportent de la même manière. Tout est fait pour qu'on ne puisse les dissocier. Ceux sont les mégères les plus tenaces qu'on ne m'ait jamais décrites. de tous les personnages, elles sont les pires et pourtant on les adore. On veut voir leurs pires machinations réussies.
Autour d'elle, un petit éventail de personnages.

Pour faire simple : trop de personnages, moi être perdue !
Donc là j'étais comblée. Il n'y a que 6-7 personnages qui gravitent autour de nos tantes bien-aimées. Avec des noms –Dieu merci- très différents et aux personnalités aussi distinctes. Déjà pour cet effort de simplicité qui devient rare, je voulais envoyer une lettre de remerciement à l'auteur accompagnée d'une boite de chocolat. Oui, ces élans de gratitude m'arrivent assez souvent. Bon.

Pour continuer sur les personnages, ils ne nous arrivent pas tous aux premières pages, comme des boulets de canons. Non, ils viennent au fur et à mesure. Cependant, la simplicité du corps des personnages est mise à l'épreuve par le complexe de l'intrigue. J'ai lu du Ken Follet où tout le monde fait tout son possible pour tuer tout le monde, en faisant des manipulations dignes de la cour de Versailles au temps de Louis XIV et qui laissent l'auteur plus que perplexe. Mais là… c'est autre chose. Je n'ai jamais vu un livre avec des personnages si…vgukvgk.

Je ne trouve pas de mots appropriés tellement ils sont détestables. Chacun. On prend le plus grand plaisir à les haïr, à espérer leur souffrance les uns après les autres. On change constamment de camps. On désire la mort de chacun. le manoir (oui parce qu'ils logent dans un manoir Tudor qui donne au livre une approche très Dix petits nègres) pue la manipulation et les embrouillent à des kilomètres à la ronde.

Chaque personnage nouveau apparaît au début comme le seul normal… le préféré. Parce qu'il a l'air innocent. On a envie de le sauver, de le voir s'enfuir. Il ne sait pas encore ce qui va lui tomber dessus. le pauvre. Pour résumer, on passe par trois phases :
- Celle que j'appelle la phase bisounours (oh il a l'air gentil ! C'est mon préféré)
- Puis le cruel moment de la désillusion (oh comment il a pu ! *pour ce, adapter un ton outré et choqué*)
- Et enfin on devient pragmatique (la salaud ! qu'il crève avec les autres)

Voir le bon côté des choses, pour commencer ce livre, une grande capacité émotionnelle n'est pas nécessaire.

Enfin, l'auteur nous fait l'éloge *mouai* des femmes en les faisant passer pour des manipulatrices cruelles et avares. Un grand moment ! Chose à savoir : les deux seuls hommes présent occupent une place de second rôle et passent presque pour les dindons de la farce. de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal.

Pour terminer en beauté, le livre est un petit bijou d'humour noir et de sarcasmes.

Je n'en tire qu'une seule moralité : se méfier des vieilles femmes aux visages ridés, au regard doux et au sourire bienveillant ! Faites-moi confiance là-dessus, et ce livre va probablement nous sauver la vie !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Comme beaucoup de gens, Clarissa croit que n'importe quel produit à base de plantes et de fleurs ne peut qu'être inoffensif. Les tantes y voient un point de vue nouveau, elles qui savent le nombre des produits de la nature qui peuvent s'avérer mortels, mais cette foi touchante leur rend la vie beaucoup plus facile. (p. 67)
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Bien qu'il soit désormais parfaitement acceptable d'avoir une carrière et de jouir de son indépendance, les jeunes femmes seules se sentent toujours forcées d'expliquer les raisons de leur célibat. (p. 16)
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Il faut comprendre que certaines régions de la campagne ne sont pas aussi civilisées qu’elles en ont l’air, expliqua la tante Olwen. Certaines vieilles croyances et superstitions sont toujours bien vivantes. Il serait stupide de ne pas leur accorder l’importance qu’elles méritent.
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La nouvelle tisane qu'elles l'ont convaincue de boire juste avant d'aller au lit fait des merveilles. Comme beaucoup de gens, Clarissa croit que n'importe quel produit à base de plantes et de fleurs ne peut qu'être inoffensif. Les tantes y voient un point de vue nouveau, elles qui savent le nombre des produits de la nature qui peuvent s'avérer mortels, mais cette foi touchante leur rend la vie beaucoup plus facile. Elles lui sourient.
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Ce n'est pzas qu'ils soient sans coeur, ou incapables de sentiment, se sont-il rassurés l'un l'autre - non, certes non -, mais la très chère Clarissa (soyons honnêtes) un tantinet pénible. Elle n'a de cesse de s'inviter ou de surgir à la porte, de bourdonner sans cesse à propos de son horloge biologique et de la misère que représente la solitude, puis de tous les soucis que constitue la quête d'un accompagnateur de circonstance pour les soirées, et ainsi de suite - ça devient si difficile, de nos jours ("Oh, non, ma chérie, voilà encore cette désespérée de Fulham !"). Quant à Thomas, cela peut devenir un tout petit peu fatigant de le voir traîner sa tête d'enterrement dans la maison et d'avoir à jouer ce rôle de je-te-soigne et je-t'encourage alors qu'on a plutôt envie de faire la fête avec ce couple sympathique qui vient demménager en face.
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